Né au début des années 90 en République Démocratique du Congo, l’artiste Ekeko Muntu de son vrai nom « Mayanda Nzau » a dévoilé l’impact  de l’art du mime statue au Congo, dans une interview accordée aux chevaliers de la plume du CHANGEMENT7.NET, ce mardi au Musée nation de la République Démocratique du Congo. Il incarne une figure singulière alliant la puissance de l’art du mime et la rigueur du cinéma.

Bercé par l’art dramatique des années 2000, il puise son inspiration dans le roman « Les arts du spectacle », un ouvrage qui l’a poussé à se donner à fond dans l’art du mime statue. Son parcours atypique reflète un équilibre entre sa passion pour le mime statue et son excellence académique.

Au cours de cet entretien, il était aussi question pour l’artiste de parler sur l’impact, l’influence et surtout, sur les résultats que cet art peut apporter à la jeunesse en particulier et toute la République en général. Dans son mot, l’artiste a affirmé que cette discipline laisse des résultats positifs à la jeunesse surtout en mesure où elle est capable de faire sortir des jeunes talents qui pourront défendre le pays à tous les niveaux à travers le monde grâce à cet art. 

Pour Nzau Mayanda, le mime statue est art inée avant qu’il soit appris (enseigné) dans n’importe quel institut ou établissement supérieur.

Pourquoi « Ekeko Muntu ? »

Selon lui, « Ekeko Muntu » est un nom qui tire son origine en lingala et qui fait allusion à ce qu’il fait comme art. Après son brillant parcours estudiantin au sein de l’Institut National des Arts (INA), Mayanda Nzau dit Ekeko Muntu fait une excellente carrière professionnelle un atout qu’il a permis d’évoluer maintenant au sein du Musée national de la République Démocratique du Congo.

Selon l’artiste, un mime statue, est un spectacle de rue durant lequel un homme ou une femme simule l’immobilité totale d’une statue. L’artiste est parfois maquillé de façon à imiter la texture superficielle des matériaux tels que le marbre, l’or, l’argent, le bronze ou d’autres espèces.

En d’autres termes, « une statue vivante est aussi un classique des caméras cachées filmant la réaction des passants surpris par l’animation de ce qu’ils pensaient être une statue », a expliqué l’artiste.

Sur ce, la rédaction du CHANGEMENT7.NET exhorte les jeunes à se donner à cette discipline qui n’est pas qu’un simple gagne pain comme beaucoup les pensent mais plutôt, c’est  tout art à part entière. Les pratiquants de cet art ont droit à un respect au même titre que tous ceux qui pratiquent le cinéma et d’autres arts de la vie.

JSuana