
Le régime du président Félix Tshisekedi est-il en train de transformer la République Démocratique du Congo en un État dictatorial ? C’est la question que se posent de nombreux observateurs face à la montée des atteintes aux libertés fondamentales.
Liberté d’expression sous menace
Depuis son accession au pouvoir, Félix Tshisekedi a promis de renforcer la démocratie. Pourtant, la réalité sur le terrain semble bien différente. Les voix dissidentes sont systématiquement muselées, les médias critiques subissent des pressions, et l’opposition politique est réprimée. Cette situation rend le dialogue démocratique quasi inexistant et pousse certains à considérer la violence comme le dernier recours pour se faire entendre.
Arrestations arbitraires et procès politiques
De nombreux opposants et militants de la société civile croupissent aujourd’hui en prison pour leurs opinions. La prison centrale de Makala accueille plusieurs figures de l’opposition dont le seul tort est d’avoir contesté les décisions du régime en place. Des procès à caractère politique se multiplient, créant un climat de peur et d’autocensure.
Un changement constitutionnel contesté
L’annonce d’une possible modification de la Constitution dans un contexte de tensions nationales inquiète davantage. Pour beaucoup, ce projet cacherait une volonté de se maintenir au pouvoir, au détriment de l’alternance démocratique.
Vers une montée de la violence ?
En restreignant les libertés et en réprimant l’opposition, le régime Tshisekedi risque d’ouvrir la voie à une instabilité accrue. L’histoire a montré que lorsque les voies pacifiques d’expression sont bloquées, certains finissent par recourir aux armes.

Selon Paul Tumba Ndombe, acteur politique et cadre du parti PISTE-E, “Tshisekedi, en voulant trop entrer dans la peau d’un dictateur, risque de plonger le pays dans une crise sans précédent.”
Le peuple congolais aspire à une véritable démocratie. La question est de savoir si le régime actuel saura rectifier le tir avant qu’il ne soit trop tard.
Rédaction