
Un communiqué truffé d’attaques personnelles, de nostalgie du pouvoir et d’amalgames inquiétants : c’est la dernière sortie du camp Kabila contre le leader kinois Timothée Lenoir Efika, président du Front des Jeunes pour les Sursauts Patriotiques (FJSP/Fatshi20). Mais face à cette diatribe, le camp du jeune leader refuse de se laisser entraîner dans la boue et oppose à l’intimidation un discours de vérité, de sérénité et de responsabilité.
Une attaque grossière, reflet d’un malaise politique profond
Dans un texte circulant sous le titre de “communiqué politique et mise au point”, les proches de l’ancien président Joseph Kabila Kabange s’en prennent frontalement à Timothée Lenoir, qu’ils qualifient sans retenue d’« instable », de « marginal », voire d’« opportuniste ». Son tort ? Avoir évoqué, dans une vidéo virale, une probable présence de Kabila à Goma aux côtés de figures bien connues du PPRD.
Plutôt que d’apporter un démenti posé ou factuel, le communiqué dégénère rapidement en règlement de comptes personnel, illustrant une peur mal dissimulée face à l’émergence de nouveaux visages politiques.
Timothée Lenoir : un leader de son temps, face à l’ombre d’un ancien système
Le Front des Jeunes pour les Sursauts Patriotiques n’a pas tardé à réagir, dénonçant un communiqué « bourré de haine, d’insultes gratuites et de nostalgie d’un ordre dépassé ». L’équipe de Timothée Lenoir rappelle que ce dernier n’a fait que relayer une information évoquée dans plusieurs milieux, sans jamais attaquer personnellement qui que ce soit.
« Nous ne répondrons pas à la calomnie par la calomnie. Le débat public mérite mieux que des règlements de comptes personnels. Ce communiqué est une diversion », a confié un proche du FJSP.
Un clash révélateur d’un tournant générationnel
Plus qu’une simple querelle politique, cet affrontement révèle une fracture générationnelle : d’un côté, une jeunesse engagée, qui souhaite contribuer au changement sans être prisonnière des anciens clivages ; de l’autre, des acteurs du passé qui peinent à exister sans recours à la peur, aux attaques et aux références messianiques.
« Le peuple n’attend pas le retour d’un sauveur. Il veut des résultats, des idées, de la transparence. C’est cela que nous incarnons », martèle le camp Timothée Lenoir.
Et de conclure : « Le La peur n’a pas changé de camp : elle a simplement changé de cible ».
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