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2 AOÛT – JOURNÉE DU GÉNOCIDE CONGOLAIS : UN PEUPLE ABANDONNÉ, UNE MÉMOIRE QUI RÉSISTE

2 AOÛT – JOURNÉE DU GÉNOCIDE CONGOLAIS : UN PEUPLE ABANDONNÉ, UNE MÉMOIRE QUI RÉSISTE

Alors que la République démocratique du Congo commémore ce 2 août les millions de morts du génocide congolais, le Corps des Jeunes Volontaires (CJV-RDC) dirigé par le président Alain Makuta dénonce l’inaction persistante du gouvernement face aux massacres récurrents, à la répression politique et à la banalisation du crime.

« À l’occasion de la Journée nationale du génocide congolais, nous rendons hommage aux millions de vies brisées par les violences atroces perpétrées en République démocratique du Congo, particulièrement à l’Est du pays. Depuis les années 1990, le peuple congolais subit un conflit sanglant, marqué par des massacres de masse, des viols systématiques, des déplacements forcés et une exploitation brutale des ressources naturelles. Plusieurs rapports internationaux, dont le rapport Mapping des Nations Unies (2010), documentent des crimes graves attribués à des groupes armés, notamment ceux soutenus par le régime rwandais. », a déclaré Alain Makuta.

Ce génocide, longtemps ignoré ou minimisé, a coûté la vie à plus de six millions de personnes, majoritairement des civils innocents. Aujourd’hui, les appels se multiplient pour exiger justice, reconnaissance et réparation pour les victimes et leurs familles.

Se souvenir, c’est résister à l’oubli.
Reconnaître, c’est refuser que cela se répète.
Agir, c’est construire un avenir de paix et de dignité.

Les reproches du CJV-RDC au gouvernement congolais

Le Corps des Jeunes Volontaires (CJV-RDC), dirigé par Alain Makuta, Coordonnateur national, pointe du doigt les manquements graves du gouvernement congolais face aux violences persistantes :

  1. Laxisme ou inaction

Face aux massacres récurrents dans l’Est (Ituri, Beni, Rutshuru, Masisi…), l’État congolais est accusé de ne pas assurer la protection de sa population malgré les alertes récurrentes des ONG et des citoyens.

  1. Présence de militaires impliqués

Des éléments des FARDC sont soupçonnés d’exactions contre les civils, parfois en complicité avec des groupes armés. Viol, extorsion, exécutions sommaires : les accusations s’accumulent sans poursuites judiciaires claires.

  1. Répression politique

À Kinshasa et dans d’autres villes, les voix dissidentes activistes, journalistes, membres de mouvements citoyens – sont souvent réduites au silence par des arrestations arbitraires, des intimidations ou des violences.

  1. Corruption et clientélisme

Le détournement des ressources publiques affaiblit dangereusement les capacités de l’État à répondre à l’urgence humanitaire ou à sécuriser les zones en guerre.

  1. Absence de volonté politique

L’absence d’une stratégie claire pour mettre fin au cycle des violences laisse croire à un abandon des populations en détresse.

Le CJV-RDC précise que ces critiques ne visent pas tous les membres du gouvernement, mais relèvent d’une responsabilité collective et morale de l’État, qui n’a toujours pas su garantir la sécurité, la dignité et la justice à ses citoyens.

Rédaction

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