
Par la Rédaction
Kinshasa, 18 septembre 2025 – L’incident survenu à l’aéroport international de N’djili lors de l’atterrissage du vol présidentiel a suscité un vif émoi dans l’opinion publique. Plusieurs commentateurs ont pointé du doigt la Régie des Voies Aériennes (RVA), l’accusant de défaillance. Mais selon l’analyste politico-sécuritaire Timothée Lenoir Efika, la vérité est tout autre.
« Contrairement aux insinuations de manœuvres politiciennes, la suspension du Commandant de l’aéroport découle d’un acte administratif encadré par l’article 32 de la Convention collective de la RVA », a-t-il expliqué à Changement7.net. Cet article stipule que la suspension n’est pas une sanction disciplinaire, mais une mesure préventive dans l’intérêt du service, sans perte de rémunération pour l’agent concerné.

Pour Lenoir, la Direction Générale a agi conformément aux textes : elle avait demandé des explications au Commandant après un rapport technique. L’absence de réponse dans les délais a rendu la suspension inévitable.
Sur le plan technique, l’analyste rappelle que la RVA n’a pas attendu un drame pour se moderniser. Sous le mandat du DG Leonard Ngoma, plusieurs équipements ont été acquis, notamment des groupes électrogènes, onduleurs, batteries de secours, systèmes de communication et balisage portatif. C’est ce dernier dispositif qui a permis l’atterrissage du vol présidentiel en toute sécurité.
« Dans l’aviation, les imprévus existent. L’important est de savoir y répondre », a souligné Lenoir, détaillant le protocole de secours (générateurs, onduleurs, batteries, puis balisage portatif).
Et de conclure : « Cet incident ne doit pas être vu comme un échec, mais comme la preuve de la résilience de notre système aéronautique. L’essentiel a été garanti : la sécurité du Chef de l’État et l’image d’un Congo en progrès. »