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Bosangani 4 rappelle sur l’importance du passé oubliée du « Royaume Kongo »

Bosangani 4 rappelle sur l’importance du passé oubliée du « Royaume Kongo »

La quatrième(4) édition du festival de danse bosangani retrace l’histoire oubliée du royaume kongo a fait savoir son initiatrice l’artiste danseuse Jolie Ngemi, mardi lors d’une conférence de presse tenue à la résidence suisse dans la commune de la Gombe.

« Le choix du thème de cette 4eme édition, c’est  » le royaume Kongo » pourquoi par ce que, avant le belge nous amener les cotons, on avait cette intelligence de construire, d’écrire et parler. On savait faire de nos mains pleines des choses. Mais avant la colonisation il y’avait une histoire, et j’ai l’impression qu’après qu’ils soient venus on a oublié pratiquement l’histoire du Kongo. Le kongo avec un « K » et non avec un « C ». Voila pourquoi j’ai voulu mettre en exergue ce thème, pour retracer un peu de l’histoire de notre pays avec les artistes, et aller faire les visites aux musées voir un peu ce que nos ancêtres ont fait à l’époque », a fait savoir l’artiste danseuse et initiatrice du festival bosangani, Jolie Ngembi

Ce moment d’échange avec les professionnels des médias marque le début de ce festival. Il va jusqu’au 16 septembre de cette année avec la participation 46 artistes des différentes disciplines dont les costumiers, les metteurs en scène et d’autres danseurs venus de la Suisse, de la république du Congo, du Burkina et de la Côte d’ivoire.

« Le festival Bosangani c’est pour réunir tout le monde d’ici et ailleurs par ce qu’aujourd’hui les artistes invités connaissent que Kinshasa alors que c’est une partie du pays . Le Congo tout entière a connu une histoire assez dramatique de la colonisation. Cela a laissé beaucoup d’empreintes de négativités. Moi j’ai trouvé très intéressant de réunir tout le monde d’essayer de dire laisser un peu ce qui s’est passé », a-t-elle ajouté.

Pour l’ambassadeur de la Suisse en république démocratique du Congo, Chasper Sarott, le début de cet évènement marque la relance de la saison culturelle et permet de renforcer des liens entre la RDC et son pays « Ce festival contribue à nouer davantage les relations culturelles entre les deux peuples, et avoir plus de compréhensions. Mais aussi mettre en valeur les talents qu’on a ici au Congo et donner les opportunités aux jeunes danseurs du pays », a-t-il dit, ajoutant que cette fête de la danse est une occasion de présenter au public les richesses culturelles Congolaise.

Plaidoyer pour obtenir plus d’espaces d’expression

Par ailleurs Jolie Ngebi a mené un plaidoyer pour obtenir auprès des institutions publiques des soutiens liés aux infrastructures de prestations pour artistes

« Nous demandons aux institutions publiques congolaises beaucoup plus des places. Ce n’est pas facile de faire un tel événement. Nous avons passé de nuit blanche pour essayer de toquer aux portes. c’est fatigant, mais je demande vraiment aux institutions de nous donner des espaces comme ici au sein de la résidence suisse et de nous faire confiance. L’idée est vraiment qu’on trouve des opportunités et aussi aider les artistes à pouvoir aller prêcher la culture ailleurs ».

Cette quatrième édition prévoit plusieurs activités qui vont se dérouler aux centre Wallonie-Bruxelles, à l’institut français de Kinshasa, à l’ecole belge et quelques lieux public dans les communes de Kinshasa pour les performances. Il est prevu des master class qui basées sur les danses traditionnelles, performance urbaines, les ateliers-débats afin d’outiller les artistes nationaux et internationaux sur la culture kongo oubliée celle de l’extérieur.

KALO

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