Le projet « un hectare pour un étudiant » a été présenté, lundi 16 décembre, lors d’un colloque organisé par le ministère de l’ESU tenu au centre financier de Kinshasa, dans la Commune de la Gombe.
C’est devant la ministre de l’ESU Marie Thérèse Sombo, des étudiantes et étudiants venus des plusieurs universités et instituts supérieurs du pays ainsi que des invités des marques, que le lobbyiste et stratège en investissement ainsi que chercheur en Finance et Technologies (FINTECH), Patrick Onoya a valablement présenté le projet « un hectare pour un étudiant » afin de démontrer que l’entrepreneuriat agricole des étudiants est possible dans son pays.
Naturellement, il laisse entendre que dans le cadre de la politique incitative au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire, pour permettre à ce que les étudiants puissent avoir la culture agricole, le projet « un hectare pour un étudiant » est présenté comme cette plateforme d’incubation à l’apporter du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire qui pourrait permettre facilement de fédérer les étudiants autour des projets agricoles.
Avec le projet « un hectare pour un étudiant », ce programme vise à moderniser le cadre de vie des étudiants et à répondre aux besoins spécifiques de la population.
Le professeur Patrick Onoya a suggéré une résolution aux autorités du pays, c’est celle de pouvoir élaborer une politique publique dans le domaine de l’enseignement supérieur, pour créer une incitation à l’entrepreneuriat agricole.
« Aujourd’hui, sous l’invitation de Madame la ministre de l’enseignement supérieur, nous sommes venus présenter le projet « un hectare pour un étudiant » afin de démontrer que l’entrepreneuriat agricole des étudiants est possible et que la culture entrepreneuriale qui est reprochée à l’étudiant congolais peut-être créer. À ce niveau, nous avons donné quelques exemples au niveau colonial. Nous avons démontré qu’à l’époque coloniale si nos mamans sont habituées à faire l’agriculture c’est parce que le colon avait établi un système de cota de champ à pouvoir cultiver », a expliqué Patrick Onoya.
Et d’ajouter : « Nous avons donné aussi un exemple tel que la culture du patriotisme aux États Unis où on privilégie ceux qui font des travaux d’intérêt communautaire ou ceux qui s’engagent dans l’armée. Cela veut dire qu’à l’issue de ce colloque, nous avons suggéré une résolution c’est celle de pouvoir élaborer une politique publique dans le domaine de l’enseignement supérieur, pour créer une incitation à l’entrepreneuriat agricole et cette incitation aura comme conséquence de pousser les étudiants à s’intéresser à l’agriculture ».
Lors de cette rencontre, les professeurs des universités, parmi lesquels Patrick Onoya et autres, ont, à tour de rôle démontrer comment les étudiants congolais peuvent entreprendre dans le secteur agricole afin de donner des solutions aux problèmes dans la société.
JSuana
