Depuis plusieurs jours, des voix s’élèvent au sein de l’Assemblée nationale pour dénoncer la gestion du Fonds national d’entretien routier (FONER) sous la direction de son Directeur général, Pierre Bundoki. Des députés nationaux, choqués, évoquent une administration qualifiée de “cavalière” et listent ce qu’ils appellent les “six péchés mortels” du DG : chevauchement des attributions, népotisme, incompétence, tribalisme, trafic d’influence et gestion opaque.

Ces accusations, qui alimentent déjà des rumeurs d’une possible interpellation parlementaire, dépeignent une situation critique et un établissement public “en chute libre”.

Mais du côté du DG, la riposte ne s’est pas fait attendre. Les proches de Pierre Bundoki dénoncent “des accusations vides de sens, fabriquées de toutes pièces” et attribuent ces attaques à une campagne de diabolisation nourrie de discours haineux.

Dans ce climat de tension, l’avenir du FONER se joue désormais entre l’ombre des soupçons de mauvaise gestion et l’image défendue par ses partisans d’un gestionnaire engagé au service de l’État.

Rédaction