
À Kinshasa, le bus de la police surnommé « Kabasele » suscite l’indignation des habitants. Ce véhicule, censé servir l’ordre public, est désormais associé à des pratiques dénoncées : arrestations arbitraires, vols, brutalités et extorsions.
Les policiers ciblent surtout motocyclistes, chauffeurs de taxis-bus et civils dans les lieux publics. L’affaire récente du journaliste Dieudonné Amuri, interpellé sans motif valable à Kalembe-Lembe, a ravivé la polémique. Suite à sa plainte, un officier a été sanctionné.
Face à ces dérives, le ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani a annoncé l’interdiction des contrôles sur les grandes artères et la fin du « porta tout ». Mais la méfiance demeure. La société civile réclame une vraie réforme de la police pour restaurer la confiance et assurer la sécurité des citoyens.
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