Le président de la structure de soutien à la matérialisation de la vision du Chef de l’État, « Action Fatshi 2023 », Patrick Onoya, a présenté les 3 défis majeurs à relever qui empêchent au secteur des investissements de la République Démocratique du Congo à décoller. Au cours d’une conférence de presse organisé, samedi 03 septembre dans la Paroisse Notre Dame de Fatima, pour la présentation de la problématique de la création du ministère de l’investissement au sein du prochain gouvernement, l’initiateur de ce projet a présenté ces 3 défis majeurs, à savoir : le défi informationnel, le défi du secteur banquière congolais et le défi des investisseurs locaux.

Devant les chevaliers de la presse congolaise, le président Patrick Onoya a révélé que le point de départ de cette idée c’est la volonté manifeste du Chef de l’État, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de voir le budget 2023 être un budget pro-investissement et pro-social.

En effet, il a indiqué que : «  Action Fatshi 2023 ‘’, qui travail ardemment sur la matérialisation de la vision du Chef de l’État se posait des questions. Comment pouvons-nous du point de vue de la matérialisation de cette vision avoir un budget pro-investissement et pro-social ? Et sachant que c’est le gouvernement qui a la charge de matérialiser la vision du Chef de l’État, vous le savez autant que moi, je pense au compte rendu du conseil des ministres d’il y a deux semaines, on nous a reporté que le Chef de l’État a dit clairement aux membres du gouvernement qu’un réaménagement technique se fera. C’est ainsi que nous parlons de la création du ministère de l’investissement au sein du prochain gouvernement car, le Chef de l’État a annoncé imminence d’un nouveau gouvernement où il y aura un réaménagement technique », a indiqué Patrick Onoya.

En ajoutant : « Nous tenons ici avant tout à dire que ce qui importe dans notre discours c’est le fond. La forme peut changer, mais les défis que nous allons présenter, sont des défis que nous avons identifiés partant de l’expérience. Même si le ministère de l’investissement tel que nous le souhaitons n’est pas créé, mais il est capital pour réellement avoir un grand nombre des investissements se réaliser en masse en RDC.

Il a par ailleurs souhaité que le prochain gouvernement porte à cœur les 3 défis présentés pour la réalisation de cette proposition de la création d’un ministère de l’investissement en RDC, tout en rappelant que le Chef de l’État est monté lui-même au créneau pour pouvoir faire la promotion des investissements en République Démocratique du Congo.

Il sied de signaler que c’est tenter de donner des solutions aux problèmes liés au développement des investissements de façon massive en RDC et le développement du secteur banquière congolais ainsi que les investisseurs locaux que Mr Patrick Onoya, lance la problématique de la création d’un ministère de l’investissement au sein du prochain gouvernement.

Jonathan Bafumvwa