L’ordre des médecins à été exhorté à mettre les bouchées double en vue de réguler la pratique de la médecine en République démocratique du Congo que ce soit pour les médecins nationaux ou les expatriés en général et surtout dans les cliniques nord coréennes implantées au Congo.
Cet appel a été lancé par un médecin à l’issue d’une ronde effectuée dans quelques cliniques nord-coréennes implantées dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Pour ce qui est des ces cliniques nord-coréennes implantées en RDC, leurs responsables doivent comprendre qu’il y a des conditions qui sont posées pour pratiquer la médecine au pays dont connaître la médecine tropicale qui est la médecine de notre milieu, a laissé entendre un médecin couvert d’anonymat.
» Mais chez nous, je n’ai pas l’impression qu’on leur exige de maîtriser les langues locales pour pratiquer chez nous comme se ferais quant nous allons dans d’autres pays. Je pense qu’il faut que les règles qui sont définis par l’ordre de médecins puissent s’appliquer sans complaisance surtout chez ces expatriés » a reconnu un medecin.
Abordant la question ayant trait à la maîtrise des langues officielles et nationales par le corps soignant et professionnel de la santé, ce médecin a fait savoir que le corps soignant peut passer à côté d’un diagnostic parce qu’il n’a pas pu bien interroger le patient.
« Dans les étapes du diagnostic, il y une étape qu’on appelle interrogatoire où le médecin est censé interroger le patient dans sa langue où il est plus à l’aise; si le médecin ne maîtrise pas la langue ça peut poser problème aigu » a-t-il affirmé.
» Je pense qu’il est question d’interpeler l’ordre des médecins de jouer pleinement son rôle car il est appelé à règlementer la pratique de médecine même par les étrangers et faire en sorte que cette pratique soit optimale et bénéficie au patient » a-t-il reconnu.
Pour ce qui est des produits qu’ils utilisent, cette même source a révélé qu’il y a des instances habilitées qui réglementent la circulation et l’usage des médicaments dans le secteur de la santé.
Il a estimé qu’un produit qui n’est pas étiqueté dont on ne connais pas la posologie et la dose, ne devrait pas être prescrit au patient. C’est intolérable, ça doit cesser cela doit être dénoncé car c’est une pratique absolument illicite.
« Lorsque j’ai visité des cliniques nord-coréennes à Kinshasa, j’ai découvert que les médecins nord-coréens ne parlaient ni français, ni lingala, ni anglais, n’avaient aucun équipement médical et utilisaient des liquides dangereux, non étiquetés et non vérifiés, comme médicaments dans un environnement extrêmement insalubre » a-t-il fait savoir.
À en croire à ce médecin, il s’agit d’un acte apparemment illégal qui menace gravement la vie et la santé du peuple congolais
« A la question de savoir s’il faut fermer ces cliniques, je pense que oui. Tout ce qui ne se conforme pas aux règles telles que « édictées par l’ordre des médecins ne devrait pas pratiquer dans le pays. C’est pas de la médecine mais du charlatanisme. » Les cliniques nord-coréennes devraient donc être fermées rapidement « , a-t-il conclu.
Rédaction
