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Vives tensions à l’ULC-ICAM : les décideurs sont appelés au respect des textes et statuts qui régissent ces deux institutions !

Vives tensions à l’ULC-ICAM : les décideurs sont appelés au respect des textes et statuts qui régissent ces deux institutions !

Depuis un certain moment, de vives tensions se font remarquer au sein de l’ULC-ICAM. En effet, des sources sûres nous confirment que cette situation est à l’issue de la récente nomination du nouveau Doyen de la faculté d’ingénierie de cette université qui n’a pas mis tout le monde d’accord et du non-respect des textes légaux et les statuts qui réunissent ces deux institutions, lors de la nomination du nouveau DG de l’Icam au mois de juin dernier.

Pourtant très citée depuis quelques années comme l’une des meilleures universités grâce à sa faculté d’ingénierie et comme meilleure destination pour les futurs étudiants, l’Université Loyola du Congo (ULC) ne sait plus se distinguée.

C’est étonnant de voir ce genre de chose se produire dans une université Jésuite bien connue et bien réputée.

Pour tout savoir sur cette affaire, un étudiant de cet Alma mater couvert d’anonymat nous relate brièvement la petite histoire de cette faculté, afin que la vérité ne soit pas déformée.

 » Initialement dans les années 2008, l’Institut Supérieur des technologies d’Afrique Centrale IST-AC, aujourd’hui Institut UCAC-ICAM, basé à Pointe Noire (Congo B.) et à Douala (Cameroun) recrutait à Kinshasa des congolais via un concours. Le père Romain Kazadi, un jésuite, alors recteur du Collège Bonsomi, était le point focal de l’ISTAC pour l’organisation du concours dans la ville de Kinshasa et en Province. Fort de cette expérience, le père Romain Kazadi a eu l’ingénieuse idée de fonder une école d’ingénieurs Jésuite pour dispenser une formation de qualité aux jeunes congolais. C’est ainsi qu’en 2014, il a fondé l’école supérieure de technologies d’Afrique centrale, ESTAC. Il a associé quelques anciens du Collège Bonsomi de ceux qu’il avait encouragé à faire l’ICAM et d’autres encore pour l’accompagner dans cette tâche lourde, avec des moyens très limités. Puis l’école sera transformée en faculté de sciences et technologies (FAST) et pour faire partie de l’université Loyola du congo en 2016. Telles les douleurs de l’enfantement, le père Romain Kazadi a tenu bon. Malgré les moyens limités, lui et ses collaborateurs, ont réussi à imposer une formation de qualité, à en croire le témoignage des entreprises qui a débouché à la signature de plusieurs contrats et partenariats « , a-t-il expliqué.

Et d’ajouter :  » La petite lueur à la FAST a commencé à créer des jaloux. Mais l’équipe continuait son chemin. En 2019 un partenariat a été signé avec l’ICAM, une école d’ingénieurs basée en France, d’où il est lui-même un ancien. L’appellation devient « Faculté d’ingénierie ULC-ICAM ». Ledit partenariat devait aider la jeune université à s’ouvrir à la mobilité internationale et l’adaptation de son offre pédagogique « . Les deux institutions ont fait chemin ensemble. L’ULC-ICAM ne cesse de monter en notoriété grâce à un système solide et performant mis en place par le père Romain Kazadi et l’ensemble du corps éducatif qu’il a formé, et également à l’accompagnement du groupe Icam « .

À en croire nos sources, depuis la signature de la convention de partenariat entre l’Icam et l’ULC, l’enjeu majeur a toujours été le contrôle du leadership.

Sur ce, l’Icam aurait chercher à installer son modèle où les nominations sont effectuées à partir de la France. De l’autre côté, le père Kazadi se bat pour que les procédures de l’ULC et du pays soient respectées afin que les nominations respectent la charte de cette institution académique, malheureusement cela n’a pas été fait parce que le modèle de l’Icam ne prévoit pas celà. Une équation difficile à résoudre.

Par ailleurs, le Père Kazadi serait contre la décision des autorités de l’Icam, celle de faire de la FAST (faculté des sciences et technologies) une école supérieure, alors qu’actuellement elle est une faculté d’ingénierie faisant partie de l’université Loyola du Congo. Pour lui, cette proposition se traduit par une manque d’ouverture de collaboration par leurs partenaires.

Notons que, la beauté de collaborer avec les universités du monde entier dans le respect des textes et des valeurs au bénéfice de l’humanité, c’est la clé des partenariats dans les établissements d’enseignement supérieur.

Le projet FAST étant en construction, il serait une erreur fatale de voler à son fondateur le contrôle de son œuvre car, il doit préparer la succession et transmettre les valeurs de leadership avec lesquelles il a su asseoir cette université, indique les dernières informations qui sont à notre disposition.

Rédaction

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