Selon le professeur Tshibangu Kalala, «La Justice ce n’est pas la Magistrature. La Justice est une fonction régalienne de l’Etat. Les états généraux doivent donner naissance au Conseil supérieur de la Justice, pour élargir les compétences du Conseil supérieur de la Magistrature actuel».
Et d’ajouter : «Réduire drastiquement 326 membres à une trentaine. Le Président de la République, le ministre de la Justice, les magistrats du siège comme du parquet, des personnalités indépendantes issues de la société civile, les avocats doivent faire partie de sa composition. Il faut abolir le corporatisme actuel du CSM».
Il a également exprimé son vœu de restructurer et démocratiser le Conseil supérieur de la Magistrature.
Dans sa 3è réforme, il veut qu’on donne au ministre de la Justice le pouvoir de déclencher une action disciplinaire contre un magistrat. La suppression du terme pouvoir, pour le remplacer par autorité de Justice ou autorité judiciaire, vient en 4è position.
«Ces réformes nécessitent la révision de la Constitution», a-t-il conclu.
Rédaction