Kinshasa, 19 septembre 2025 – Retraité mais loin d’être effacé, Jules Alingete Key, ancien Inspecteur général des finances, continue de faire parler de lui. Depuis son départ de l’Inspection Générale des Finances (IGF), son nom ne cesse d’alimenter les débats, tantôt encensé pour sa rigueur, tantôt critiqué pour ses méthodes.

Un homme qui faisait trembler le pouvoir

Surnommé « l’Alligator », Alingete s’était imposé comme le cauchemar des ministres, directeurs généraux et gestionnaires publics. Par ses patrouilles financières, il avait bousculé les habitudes, exposant les pratiques de détournement et redonnant un souffle nouveau à la lutte contre la corruption.

Entre critiques et reconnaissance

Depuis sa mise en retraite, deux visions s’opposent.

• Ses détracteurs dénoncent une manière jugée brutale et politisée d’agir.
• Ses défenseurs, au contraire, saluent un patriote intègre qui a osé affronter un système corrompu, au prix de son image personnelle.

L’appui d’analystes

Parmi ses soutiens figure Timothée Lenoir Efika, analyste politico-sécuritaire, qui affirme :

« Jules Alingete est un homme intègre. Bien qu’à la retraite, la République peut encore compter sur lui. Son expertise dépasse la seule gestion des finances publiques. »

Un héritage qui divise mais qui marque

Pour ses partisans, si Alingete est tant critiqué, c’est précisément parce qu’il représente une rareté dans la gestion publique congolaise : la rigueur, la transparence et le patriotisme. Ses méthodes, bien que dures, ont laissé une empreinte durable dans la mémoire collective.

En définitive, que l’on l’admire ou que l’on le critique, Jules Alingete reste une figure marquante de la gouvernance congolaise. Retraité, mais jamais effacé, il demeure l’un des visages les plus symboliques de la lutte contre la mauvaise gestion en RDC.

JSuana