Samedi, 20 décembre 2025 – Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le ministre de la Communication et des Médias de la République démocratique du Congo, Patrick Muyaya, a lancé un message fort à l’endroit de la population congolaise. Face à ce qu’il qualifie de « poison rwandais », le porte-parole du gouvernement appelle à une vigilance collective et à une mobilisation numérique responsable.
Selon le ministre, certains comptes sur les réseaux sociaux participent activement à la propagation de messages mensongers attribués à l’ennemi, avec pour objectif principal de semer la peur, la division et la confusion au sein de la population congolaise. Une stratégie de désinformation qu’il invite les citoyens à neutraliser par la dénonciation et le refus de relayer ces contenus toxiques.
« Nous, Congolais, devons être vigilants. Il faut aller jusqu’à dénoncer les comptes qui partagent les messages de nos agresseurs », a martelé Patrick Muyaya.
Pour le ministre, la riposte ne doit pas être la haine, mais plutôt l’amour, l’unité et la diffusion de messages positifs, capables de renforcer la cohésion nationale et de préserver l’intégrité territoriale du pays. Il rappelle que si la RDC traverse une guerre multidimensionnelle, la bataille de l’information reste déterminante.
Patrick Muyaya déplore également l’attitude de certains compatriotes qui, volontairement ou non, contribuent à amplifier cette propagande, renforçant ainsi ce qu’il décrit comme « l’armée numérique rwandaise ».
« Le jour où tous les Congolais, quelle que soit leur position politique, décideront de ne plus relayer les messages provenant des comptes identifiés comme mensongers, ce jour-là, nous aurons fait un pas décisif », a-t-il affirmé.
Convaincu que l’unité nationale est la meilleure arme contre l’agression et la manipulation, le ministre estime que cette prise de conscience collective expliquerait, selon lui, la perte de sérénité du président rwandais Paul Kagame.
Un appel clair : faire des réseaux sociaux un espace de résistance patriotique, et non un champ de bataille au service de l’ennemi.
JSuana
