L’ambassadeur Jean Thierry Monsenepwo a dénoncé une vaste offensive de désinformation dirigée contre les institutions de la République démocratique du Congo, visant à semer le trouble et à faire croire à un prétendu soulèvement populaire à Kinshasa.
Selon lui, cette campagne de fake news, téléguidée depuis l’extérieur, s’inscrit dans la continuité de l’agression multiforme que subit le pays. Elle repose notamment sur une intoxication délibérée affirmant, à tort, que les agents publics ne seraient pas payés.
« C’est faux », tranche l’ambassadeur, chiffres à l’appui. Il souligne que l’économie nationale demeure solide et résiliente, avec une inflation maîtrisée autour de 2 %, contre plus de 11 % en 2024, et que malgré une masse salariale mensuelle de 1 300 milliards de francs congolais, représentant plus de 53 % des recettes internes, l’État continue d’honorer ses engagements.
Il précise que les FARDC, la Police nationale congolaise et les enseignants de Kinshasa ont été payés dès le 20 décembre 2025, tandis que les autres agents publics perçoivent leurs salaires depuis le 27 décembre, bien avant la fin de l’année.
« L’État fonctionne. Le Gouvernement assume », insiste-t-il.
Jean Thierry Monsenepwo rappelle enfin que la diffusion volontaire de fausses informations dans le but de créer le chaos et d’affaiblir les institutions constitue un acte criminel sévèrement puni par la loi. Convaincu que la Nation ne se laissera pas manipuler, il estime que ces tentatives de déstabilisation intérieure sont vouées à l’échec.
« Ils échoueront », conclut-il.
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