Mardi 17 décembre 2024, à travers une lettre ouverte envoyée au Président de la République, à la première ministre Judith Tuluka et son gouvernement dont la copie est sur la table du Changement7.net, le compatriote Hissem Titina Allah, appelle les autorités du pays de pouvoir doter l’armée congolaise d’un système d’armes stratégiques capable de neutraliser les ennemis de la RDC dans les parties touchées.
Monsieur le Président de la République,
Nous faisons face à un ennemi qui, depuis des années, s’est méthodiquement préparé en exploitant les failles internes de notre système militaire et en orchestrant des difficultés qui affaiblissent aujourd’hui nos forces armées.
En ce moment critique, où l’urgence et la gravité des enjeux s’imposent, il est impératif de reconnaître que nous ne pouvons plus nous permettre de conduire cette guerre en nous appuyant uniquement sur les capacités actuelles de nos forces armées ni sur une stratégie militaire conventionnelle.
Monsieur le Président de la République, Madame la Première Ministre, Monsieur le Ministre de la Défense,
La République démocratique du Congo doit impérativement se doter de systèmes d’armes stratégiques, véritables outils de dissuasion, capables de représailles décisives. Ces systèmes doivent avoir la capacité, si nécessaire, de neutraliser des zones géographiques d’envergure, allant jusqu’à rayer une partie substantielle ou l’intégralité du territoire hostile, comme celui du Rwanda, de la carte.
Ces capacités dissuasives serviront d’avertissement clair à chaque tentative d’incursion ou de déstabilisation orchestrée par des forces extérieures, comme celles soutenues par le Rwanda à travers le M23. En cas de provocation persistante ou de violations répétées de notre souveraineté, une démonstration de force, ciblée sur une zone stratégique, pourrait s’avérer nécessaire pour envoyer un signal sans équivoque.
Cette approche stratégique aurait plusieurs impacts :
1. Arrêt immédiat de l’avancée ennemie : L’appui du Rwanda au M23 serait considérablement affaibli par la prise en compte du risque de représailles massives.
2. Reprise de l’initiative militaire : L’armée congolaise bénéficierait de la marge nécessaire pour se réorganiser, sécuriser les territoires non occupés et préparer des offensives pour la récupération des zones occupées.
3. Stabilisation des zones reprises : Une fois reconquises, les territoires deviendraient bien plus difficiles à reprendre par l’ennemi, grâce à un contrôle renforcé.Monsieur le Président,
Quel que soit le soutien que nos partenaires stratégiques, comme la Chine et la Russie, pourraient nous fournir, la clé réside dans la stratégie que nous décidons de déployer et dans les moyens que nous nous engageons à mettre en œuvre.
Si cela n’est pas fait, le Rwanda ne s’arrêtera pas à l’est, ils continueront d’avancer indéfiniment.
La République démocratique du Congo, par sa taille géographique, ses ressources naturelles convoitées, et son rôle stratégique en Afrique, doit impérativement se doter d’un arsenal de dissuasion capable de protéger efficacement son territoire et de décourager toute velléité agressive. Cette capacité est d’autant plus cruciale compte tenu des rébellions récurrentes, des violations de nos frontières, et des crises humanitaires qui fragilisent notre stabilité économique et sociale au 21ᵉ siècle.
L’Ukraine n’est pas plus une nation que la République Démocratique du Congo, et les Ukrainiens ne sont pas plus humains que les Congolaises et les Congolais.
Cependant, il est du droit et du devoir de chaque peuple de déterminer librement son avenir.
N’ayez aucune crainte, car vous n’êtes pas seuls. Nous sommes à vos côtés, et Dieu ainsi que les esprits de nos ancêtres veillent sur nous.
Monsieur le Président, Madame la Première Ministre, Monsieur le Ministre de la Défense,
La grandeur de la RDC exige une vision audacieuse et des moyens à la hauteur de ses ambitions. La dissuasion stratégique est la clé de notre stabilité future, car seule une force militaire crédible peut garantir la paix et la sécurité de notre nation.
Respectueusement.
Hissem TITINA Allah
Le dernier patriote.
