Plusieurs sources confirment que Malika Bongo Ondimba, fille du Président gabonais déchu, a adressé mercredi soir ses félicitations au général Brice Oligui Nguema, le nouveau président du Gabon.
Malika Bongo était candidate aux dernières élections législatives du 26 août dernier. Elle soutenait la candidature d’Ali Bongo il y a encore 6 jours et faisait même campagne pour son père.
À en croire ses sources, Ali Bongo serait le cousin du général gabonais qui vient de perpétrer un coup d’État contre lui.
Ça se passe en famille apparemment.
Si tel est le cas, il y a lieu de constater que, même si le règne du nom Bongo a pris fin au sommet de l’État au Gabon, le nouveau président pourrait faire encore la continuité de la même famille au pouvoir, mais cette fois-ci avec un autre nom.
À qui profite ce cout d’état ?
Non au despotisme du pouvoir en Afrique !
Frappé par l’AVC intraitable depuis 2018 et affaibli aussi corporellement, Bongo Ondimba Ali voulait encore rester au pouvoir au terme d’une élection présidentielle “controversée” à laquelle, il a été réélu président Gabonais.
Heureusement que la rationalité et la conscience militaire Gabonaise sont intervenues, appuyées par la population pour dire “ non ” au despotisme du pouvoir pour une personne qui a régné depuis près de 14 ans, ayant curieusement succédé à son père.
le poste du président au Gabon est-il un poste familial, et uniquement pour la famille “Bongo” ?
Parce que le désormais ex-président du pays, mis à la retraite, selon les militaires putschistes, voulait que son fils le succède, comme ce fut son cas avec son père. Quelle dinguerie oh, c’est pas possible.
Une leçon aux dirigeants Africains : Si la population s’insurge contre un politicien président, il est alors hors des questions d’espérer en un soutien extérieur.
La complicité des présidents Africains et occidentaux démontre qu’en cas d’une situation intenable soulevée par la population, les occidentaux à part les condamnations qu’ils ont pour habitudes, et sans effets, ne feront absolument rien.
Que ce qui vient d’arriver à Ali Bongo sert d’exemple au reste des présidents africains qui pensent s’éterniser au pouvoir.
Que la paix du Christ demeure en Afrique.
Jonathan Bafumvwa
