Le monde littéraire africain est en deuil après la disparition de Ngũgĩ wa Thiong’o, monument des lettres kényanes, décédé le 28 mai 2025 à l’âge de 87 ans. En République démocratique du Congo, l’écrivain Richard Ali, Vice-président de l’Union des Écrivains Congolais et directeur de la Bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, a exprimé son émotion dans une déclaration accordée au journal en ligne Changement.net

« Je suis dévasté. Je considérais Ngũgĩ comme un Dieu », confie-t-il avec gravité. Il se remémore son admiration partagée avec son mentor Bienvenu Séné Mongaba, aujourd’hui décédé, et leur rêve de croiser un jour le grand écrivain kényan.

Ce rêve devient réalité en 2017. Après la parution de son roman Ebamba, Kinshasa Makambo, traduit en anglais par le titre » Mr Fix it », lequel Ngũgĩ wa Thiong’o accepte d’en devenir le parrain. « C’était comme un enfant qui rêve de jouer avec Messi… et Messi accepte. » Un moment inoubliable pour l’auteur congolais.

Entre douleur et reconnaissance, Richard Ali se dit fier d’avoir été soutenu, coaché et béni par ce géant de la bonne littérature. « Il a semé de bons grains. À nous maintenant de faire pousser.

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