Dans sa récente sortie médiatique sur la radio Top Congo, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, a pointé du doigt son propre parti, l’accusant d’avoir rendu un « mauvais service » au Président Félix Tshisekedi. Une déclaration surprenante, venant de celui qui est le véritable maître à bord de la machine politique présidentielle.
Quand on gère tout, on assume tout !
Soyons clairs : Augustin Kabuya est l’architecte du fonctionnement de l’UDPS sous l’ère Tshisekedi.
• C’est lui le Secrétaire Général du parti.
• C’est lui qui propose les listes des personnalités à nommer.
• C’est lui qui était l’informateur.
• C’est lui qui siège dans le présidium de l’Union Sacrée.
• C’est lui la clé de voûte du parti, celui qui gère tout au quotidien.
Dès lors, quand le parti est accusé d’avoir failli, qui doit en répondre sinon celui qui tient les rênes ?
Un aveu d’échec ?
Si l’UDPS a failli à sa mission, comme Kabuya l’affirme, alors n’est-ce pas la preuve que sa propre gestion du parti est en cause ? Ceux qui réclament sa démission avaient-ils donc raison en dénonçant ses erreurs stratégiques et son mode de gestion autoritaire ?
Quand on se place au sommet, on ne peut pas, quand les choses tournent mal, rejeter la faute sur la base et se laver les mains comme Ponce Pilate.
L’UDPS en péril ?
Aujourd’hui, l’UDPS traverse une crise interne, marquée par des frustrations, des divisions et des contestations. Cette situation menace la stabilité du parti présidentiel et par ricochet, l’efficacité du régime en place.
Alors, Augustin Kabuya doit choisir :
• Soit il assume pleinement ses responsabilités et prend des mesures correctives en interne pour sauver le parti.
• Soit il reconnaît son échec et tire les conséquences en laissant la place à une nouvelle dynamique.
Mais une chose est certaine : on ne peut pas être à la fois juge et partie.
J.S//CHANGEMENT7.NET
