Le 7 avril de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale de la santé. Pour l’édition 2025, le thème retenu est : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ». Cette campagne d’une année vise à inciter les gouvernements et les professionnels de la santé à redoubler d’efforts pour éliminer les décès maternels et néonatals évitables, tout en mettant l’accent sur la santé et le bien-être à long terme des femmes.

Profitant de cette journée symbolique, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Roger Kamba, a animé un point de presse ce lundi 7 avril, pour faire le point sur deux thématiques clés : la situation sanitaire post-inondation et la situation épidémiologique actuelle.

La séance s’est déroulée en deux temps. D’abord, dans son allocution, le Dr Kamba a exprimé sa satisfaction d’échanger avec la presse en ce jour consacré à la santé, avant d’entrer dans le vif du sujet. Ensuite, une séance de questions-réponses a permis aux professionnels des médias d’interagir directement avec lui.

Répondant aux préoccupations, le ministre a indiqué que des équipes médicales ont été déployées pour venir en aide aux populations touchées par les pluies diluviennes à Kinshasa. Cette assistance, a-t-il précisé, s’étend également à d’autres zones affectées du territoire national, notamment dans la province du Kongo Central.

Il a ajouté que des kits de prise en charge médicale sont déjà disponibles dans certains sites à Kinshasa, notamment au centre de santé de l’Institut Lumumba et au stade Tata Raphaël, ce dernier ayant été choisi en raison des infrastructures mises en place lors des Jeux de la Francophonie.

Sur le plan hospitalier, vingt personnes sont actuellement prises en charge gratuitement à l’hôpital Vijana, grâce à l’appui du gouvernement et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Concernant les décès, le Dr Kamba a affirmé que le gouvernement assume entièrement la prise en charge, y compris les frais liés aux enterrements, pour ne pas laisser les familles endeuillées dans la détresse.

En résumé, le ministre a tenu à rassurer que l’État prend en charge tous les sinistrés, dans tous les cas, et sur toute l’étendue du territoire.

JSuana