
Les rues de Kinshasa ont été le théâtre de scènes de colère et de frustration suite à ce que les manifestants dénoncent comme une “agression rwandaise”. Des milliers de personnes ont pris d’assaut les artères principales, brûlant des pneus, érigeant des barricades et scandant des slogans dénonçant l’ingérence étrangère.
Face à l’escalade des tensions, le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, a lancé un appel solennel au calme :
“Je demande à tous nos compatriotes de rentrer chez eux et de privilégier la paix. La situation est sous contrôle, et des mesures seront prises pour garantir la sécurité de tous.”
Malgré les interventions des forces de l’ordre, la situation reste tendue dans certains quartiers de la capitale. Les autorités rappellent l’importance du dialogue et appellent les citoyens à éviter tout acte de violence qui pourrait aggraver la situation.
Cette flambée de colère intervient dans un contexte de relations diplomatiques particulièrement tendues entre Kinshasa et Kigali, alors que la population congolaise exige des réponses face à ce qu’elle perçoit comme une menace à la souveraineté nationale.
Le gouvernement promet une communication officielle dans les heures à venir pour apaiser les esprits et clarifier les mesures prévues pour faire face à cette crise.
Rédaction