Qui est l’homme ?

Nicolas Serge Kazadi Kadima-Nzuji. Peut-être ceux qui avaient eu la chance d’être zaïrois ne connaissent pas ce nom. Mais, les prouesses du fils de Monsieur Jacques Kazadi ne sont pas à démontrer. Il est économiste de formation, et politicien proche de l’opposant célèbre Étienne Tshisekedi lequel est devenu ambassadeur itinérant avant d’être nommé ministre des finances dans le gouvernement du premier ministre Jean Michel Sama Lukonde sous le label de l’union sacrée de la nation (USN), rapporte un article signé dans la rédaction de Sasastudio.net.

Les bonnes nouvelles n’arrivent pas chaque jour : une bonne notation de l’Qgence Moodys et une perspective d’accord avec le FMI.

C’est le Ministre des Finances lui-même qui a eu l’honneur de l’annoncer au cours d’un point de presse tenu collegialement à son cabinet de travail avec la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo Madame Malangu Kabedi Mbuyi, le Ministre du Budget Aimé Boji Sangara et le Représentant résident du FMI Gabriel LEOST.

Contexte.

“La RDC obtient la note B3 de l’Agence Moody’s et parvient à un accord avec le FMI”, Nicolas Kazadi en véritable Maître des finances publiques [Tribune de Henry Ngindu]Placide LUKEKAPLACIDE LUKEKANOVEMBRE 23, 2022FINANCESQui est l’homme ?Nicolas Serge Kazadi Kadima-Nzuji. Peut-être ceux qui avaient eu la chance d’être zaïrois ne connaissent pas ce nom. Mais, les prouesses du fils de Monsieur Jacques Kazadi ne sont pas à démontrer. Il est économiste de formation, et politicien proche de l’opposant célèbre Étienne Tshisekedi lequel est devenu ambassadeur itinérant avant d’être nommé ministre des finances dans le gouvernement du premier ministre Jean Michel Sama Lukonde sous le label de l’union sacrée de la nation (USN).Les bonnes nouvelles n’arrivent pas chaque jour : une bonne notation de l’Qgence Moodys et une perspective d’accord avec le FMI.C’est le Ministre des Finances lui-même qui a eu l’honneur de l’annoncer au cours d’un point de presse tenu collegialement à son cabinet de travail avec la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo Madame Malangu Kabedi Mbuyi, le Ministre du Budget Aimé Boji Sangara et le Représentant résident du FMI Gabriel LEOST.Contexte. Il s’agit des discussions et séances de travail entre la République Démocratique du Congo et le Fonds Monétaire International qui parviennent à un accord sur la troisième revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Pour ceux qui s’intéressent moins à l’évolution des finances publiques du pays, il s’agit certainement d’un parachèvement des discussions engagées depuis un mois à la suite de la mission effectuée à Kinshasa, vers la mi-octobre par la cheffe de la délégation du FMI pour la RDC Mercedes Vera Martin.

Un aboutissement mais une étape cruciale demeure : l’approbation du conseil d’administration du FMI.

“ Il n’y a pas de quoi célébrer avec faste les deux bonnes nouvelles pour la RDC qui passe d’une étape de pourparlers avec les partenaires notamment le FMI avant de se placer à deux doigts de l’approbation par le Conseil d’Administration du FMI ”, précise Nicolas Kazadi.

Et de noter : “ Une étape cruciale, celle de l’approbation par le Conseil d’Administration du FMI, en décembre courant, du rapport rédigé par l’Equipe-pays ”.

Approbation par le Conseil d’Administration du FMI et après ?

C’est justement la populaire question des congolais qui souhaitent mieux comprendre de façon laconique l’intérêt de cette approbation sur le panier de la ménagère Congolaise ! Selon les coutumes financières internationales, auprès de cette institution de Bretton Woods, l’approbation par le Conseil d’administration du FMI rendra disponibles 200 millions de dollars US de DTS (Droit de tirage spécial) pour le soutien à la balance des paiements.

De la satisfaction à la particularité de la troisième revue !

Dans le contexte de la crise Ukrainienne et de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo, la particularité pour la troisième revue, se positionne sur le fait qu’elle couvre une période caractérisée par un environnement délicat sur la scène internationale et belliqueux sur la scène nationale !

Nicolas Kazadi ne nie pas le fait. Il le reconnaît et suggère un redoublement d’efforts sur base de tous les indicateurs en présence : “ Le conflit en Ukraine a entraîné la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des carburants. Ce qui a induit une hausse de l’inflation en RDC dont le niveau devrait dépasser 12% à fin 2022 contre un objectif initial de 7% ce qui naturellement a obligé le gouvernement à prendre des mesures pour préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment la suspension de la TVA à l’importation des biens de première nécessité ”.

Contexte belliqueux, l’économie Congolaise est-elle resiliente ?

À en croire l’argentier national, quelque soit le dur labeur qu’à connu l’économie Congolaise, elle a fait preuve d’une grande résilience malgré cet environnement pas aisé. Bémol tout de même, pour la fin de 2022, la RDC projette la croissance à 6,6%. Un satisfecit pour le ministre Nicolas Kazadi pour ces performances macroéconomiques réalisées par l’exécutif national.

Les partenaires rassurés par les performances réalisées par la RDC !

Les performances de la RDC à travers Nicolas Kazadi devenu véritable gardien des finances publiques congolaises sont appréciées par le conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods !

Quelle péroraison du FMI sur la santé économique de la RDC ?

Si le mot de satisfaction ne suffit pas, cherchons un autre alors. Mais il s’agit justement d’une note de conclusion du FMI qui place la RDC dans une bonne perspective lâche le représentant résident du FMI en RDC. “ Les perspectives restent positives. Les services du FMI prévoient une croissance de 6,3% en 2023 ”.

Lorsqu’un congolais lambda s’interroge : L’agence Moody’s rehausse la notation de la RDC, pour quelle fin ?

De la perspectiveCaa1, à la perspective B3 est-ce que ceci vous dit quelque chose ?

Il est important de faire constater que face à la dette extérieure, les dettes odieuses dont la RDC porte la responsabilité à la suite des différents gouvernements à la tête de ce pays, l’éradication de celles-ci demeure une lutte permanente dans le but de maintenir les finances publiques dans la bonne forme économique, ce qui attirerait l’attention des organisations mondialement reconnues dans la notation financière des économies qui fournissent les efforts dans ce sens.

Et la République Démocratique du Congo en est un de pays qui a fini par attirer l’attention des agences de notation sur les performances réalisées et qui sous-tendent une amélioration de la note.

Ceci étant l’Agence de notation Moody’s qui rehausse la notation de crédit de la République Démocratique du Congo qui est passée de Caa1, perspective positive à B3, perspective stable.

En francais facile, cette note veut dire que le pays emprunteur est en mesure de payer sa dette.

C’est-à-dire qu’après évaluation de sa capacité d’endettement et de remboursement, l’économie du pays emprunteur pourrait lui permettre de payer sa dette.

Grâce à Nicolas Kazadi, la RDC est ainsi le seul pays d’Afrique Subsaharienne à avoir vu sa notation rehaussée par deux agences au cours des 12 derniers mois. “ Le rehaussement de la notation de la RDC est le reflet d’un changement structurel profond amorcé depuis plusieurs années ”, précise l’argentier national sous un ton rassurant.

Nicolas Kazadi satisfait mais demeure vigilant.

L’Argentier national, au vu des résultats, semble être un perfectionniste des moindres détails. Il alerte tout de même que la RDC doit rester vigilante “ en raison de la vulnérabilité de notre économie aux chocs, notamment la volatilité des cours mondiaux des produits de base et le ralentissement de la croissance mondiale, sans oublier la guerre à l’Est du pays ”.

À lui de conclure : “ Ainsi, nous allons veiller à une gestion prudente des finances publiques, à travers un renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et une maîtrise de dépenses, l’année 2023 étant une année électorale ”.

Henry NGINDU