
Lors de la 32e Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 5 mai 2025 à Kinshasa, Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a affirmé qu’aucun journaliste n’avait été arrêté, tué ou inquiété pour ses opinions sous le mandat du président Félix Tshisekedi. Une déclaration aussitôt controversée dans les milieux journalistiques.
Mais pour le citoyen congolais Arobaz Mukuna, cette affirmation est parfaitement exacte, et les cas souvent cités pour la contester sont, selon lui, des contre-exemples mal interprétés.
« Stanys Bujakera a été arrêté pour faux et usage de faux, Patrick Lokala pour imputations dommageables, Yves Buya à la suite d’une plainte d’Israël Mutombo, et Adonis Numbi a été tué par des bandits », rappelle-t-il sur Facebook.
À ses yeux, aucun de ces cas ne concerne une répression d’opinion journalistique, mais des faits de droit commun ou des différends individuels.
En conclusion, estime Mukuna, Christian Bosembe n’a fait qu’énoncer une vérité qu’il est temps de reconnaître, au-delà des querelles politiques.
JSuana