Le President de l’ASBL ‘’ Action Fatshi ‘’, Professeur Patrick Ntambwe Onoya, dans le cadre de la sensibilisation et la mobilisation autour de la problématique de la création du ministère de l’investissement en République Démocratique du Congo, a procédé à la présentation du modèle de la croissance basé sur la création des effets de levier. Au cours d’une conférence-débat tenue, le samedi 12 novembre 2022, devant les étudiants des Sciences de l’Economie et Sociales de l’Université de Kinshasa.

À en croire le lobbyiste et Stratège en investissement, le professeur Patrick Onoya, la République Démocratique du Congo doit s’inspirer ou adopter le modèle de croissance basé sur la création des effets de levier, lequel pourra faire passer la nation de la croissance linéaire (lente) à la croissance exponentielle (rapide), pour le développement du secteur de l’investissement au pays.

D’apres une analyse faite par le president d’Action Fatshi lors de ladite conférence, il rapporte que le système économique appliqué pendant les 20 dernières années au Congo basé sur les infrastructures selon le modèle de Barro n’a fait que doublé l’economie du pays, pendant que la plus part des économies de la sous-région ont fait mieux et cela fait que la République Démocratique du Congo apparait comme l’economie à croissance la plus lente de la sous-région.

Ci-dessous, les 4 types d’effets de levier, à savoir :

• Effet de levier financier
• Effet de levier informationnel
• Effet de levier humain et ;
• Effet de levier infrastructurel.

Pour ce faire, il laisse attendre que le modèle de la croissance basé sur la création des effets de levier n’est peut être appliquer que si dans une démarche chanpenterielle on admet l’application de ce que Joseph Chanpeter appelle ‘’ la destruction créatrice ‘’C’est-à-dire admettre l’echec de ce système de développement de la RDC que nous avons appliqué les 20 dernières années qui mette l’etat au centre de l’action gouvernementale », a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs indiqué que pour attirer les investisseurs en République Démocratique du Congo, il est nécéssaire que l’information mise à la disposition des investisseurs soit riche en qualité et en quantité suffisante envers ces derniers.

Juste au sortir de la conférence, l’homme de problématique du ministère de l’investissement n’a pas tardé à remercier les étudiants et le corps professoral de l’UNIKIN, pour un accueil chaleureux manifesté par ces derniers en sa qualité de professeur des universités, lobbyiste et stratège en investissement.

« Je tiens à remercier le Cercle des étudiants d’Économie monétaire, ici de la précieuse faculté des Sciences Économique de l’Université de Kinshasa, pour cette invitation. Ils ont voulu très bien comprendre notre proposition de la création du ministère de l’investissement », a-t-il présenté ses remerciements.

Et d’ajouter : « Étant dans une faculté des sciences économiques, nous avons voulu nous étendre sur le fondement économique de notre proposition…, nous nous sommes dit qu’il est important de façon intellectuelle d’admettre l’echec du système passé et de proposer d’autres modèles de croissance.

Jonathan Bafumvwa