Dans le but d’assouplir les doutes autour du processus électoral, le cadre d’information publique électorale s’est tenu le mercredi 26 octobre 2022 à Sultani Hôtel à Kinshasa, un panel organisé dans l’objectif d’échanger sainement et sans polémiquer autour des scrutins prévu en 2023.
Répondant aux questions du modérateur Patient Ligodi tenancier du site d’information Actualité.cd, un média partenaire de ce symposium, les panelistes ont intervenus sur la problématique abordée dans le rapport du groupe d’études du Congo et son partenaire de recherche Ebuteli : « élections à l’ère de tshisekedi , un mauvais départ ? » publié en octobre 2022 parmi lesquelles, : le respect du délai constitutionnel, ainsi que l’intégrité de ces scrutins tant attendus.
Membre de la structure Ebuteli, Trésor a soulevé différentes préoccupations sur les zones d’ombre que la CENI devra éclairer.
À le croire, « Le processus électoral connaît un retard, et les membres de la CENI ici présente l’ont reconnu, il y’a une inquiétude sur la cartographie, le travail de la cartographie opérationnelle qui est en cours ou entrain d’être validé. Beaucoup de parties prenantes s’inquiètent du fait de ne pas avoir accès à ces nouvelles données, le calendrier électoral pas toujours connu, le retard sur le décaissement des fonds par le Gouvernement. On a reconnu la volonté du gouvernement mais cela ne suffit plus, il faut donner des moyens à la CENI pour conduire ces élections qui sont attendues l’année prochaine » a-t-il fait savoir devant la presse ah terme de la conférence, avant de préciser la principale recommandation à faire à la CENI.
Selon lui, c’est la confiance. « Il faut que la CENI et les parties prenantes travaillent pour que le processus recouvre la confiance des parties prenantes. Ça ne sert à rien d’aller aux élections si les parties prenantes ne font pe confiance à la fois à l’arbitre et au déroulement du processus électoral. Et la CENI a mis en place un cadre de concertation qui doit être inclusif puisque plusieurs parties se plaignent de ne pas être associé à des différentes activités de la CENI » a-t-il poursuivi.
Membre de la CENI, Gérard Bisambo a exprimé la volonté de la CENI d’arriver à recréer la confiance avec les parties prenantes et sa détermination à mener à bien ce processus électoral afin d’aboutir aux élections dans le délai constitutionnel.
« On note une volonté manifeste du gouvernement à décaisser les moyens pour la CENI et la CENI travaille de manière à ce qu’il n’y ait pas d’obstacle venant de cette question financière, même si elle aurait voulu que les moyens lui soit doté bimensuellement ou trimensuellement » a-t-il indiqué sur la problématique de fond décaissement.
Et de conclure, « Nous allons travailler au travers les cadres de concertation avec la compagne de sensibilisation que la CENI venait de lancer le vendredi dernier, travailler pour informer la population afin de savoir comment évolue le processus électoral surtout autour de la question de la révision du fichier électoral, comment la population devrait-elle se prendre et arriver à recréer la confiance par rapport à cela. Mais en retour, nous avons compris que nous devons être accessible avec les parties prenantes de manière à ce que l’accessibilité à l’information soit chose effective » a-t-il précisé.
Signalons que ce rendez-vous entre parties prenantes et la CENI a lieu au moins une fois le mois, afin de palper du doigt l’évolution du procès électoral au pays qui se veut être inclusif et aboutisse à la tenue des élections dans le délai.
Naomie Kiazi
2 Commentaires
Outstanding feature
Insightful piece