
Il revenu sur sa loi portant sur le code de la famille. Hôte du meeting qui a tenu ce samedi 30 juillet au terrain Livulu dans la commune de Lemba à Kinshasa, Daniel-Israël Mbau Sukisa a insisté sur l’importance de cette loi qui constitue le socle du développement dans la société.
Pour lui, cette loi met fin aux prétentions des certains parents qui ont exagérés dans les exigences bottant en touche « la valeur dotale du lien matrimonial ».
« Nombreux n’ont pas compris cette loi mais étaient toute fois contents. Cette loi était initiée dans un cadre purement social pour permettre à la société congolaise d’avoir des familles stables. Parce que la racine du développement provient de la famille » a-t-il fait savoir.
Pour l’élu de Mont-Amba, la cause du phénomène KULUNA et bien d’autres délinquance proviennent du manque du cadre pouvant assurer un encadrement matrimonial.
« Si le phénomène KULUNA devient recrudescent, c’est parce que bon nombre d’enfants sont nés dans les rues. Les parents ne se sont pas mariés. Pas moyen d’épouser la femme parce que la dote est excessive. Et certains hommes passent par le chemin court d’engrosser et ainsi donner naissance aux enfants mal encadrés et qui deviennent délinquants à cause de l’irresponsabilité. Alors que le mariage est un droit fondamental, garanti par la constitution. Nous le pouvoir public devons garantir le mariage sain, équilibré » a-t-il poursuivi.
Nul question, soutient Daniel Mbau de faire de la femme un objet de commerce, prévient certains membres de famille dans la société congolaise.
« On ne veut que les filles deviennent un objet de commerce pour les parents. Cette loi concerne toute l’Afrique ( citant certains pays ayant adopté ce système). Ce n’est pas normal de dépasser les limites jusqu’à exiger des instruments musicals comme dote parce que tu as envoyé ta fille sur le banc de l’école. Le mariage est fait pour des personnes en âge nubile. Cela ne veut pas dire non plus que la femme devienne quantifiable. Elle est une personne humaine qui n’est pas venalement quantifiable. Nous avons déterminé la valeur dotale du lien matrimonial. Ce n’est pas une manière de vendre la femme parce qu’elle n’est pas une marchandise » a-t-il insisté.
Si cette loi traîne de nos jours dans les tiroirs de la chambre basse du parlement, Daniel Mbau promet à sa base que cette proposition de loi sera, sans nul doute, à l’ordre du jour à la prochaine session parlementaire qui pointent à l’horizon. Mais tout dépend de l’assemblée nationale. Nul doute que l’adoption de cette loi tant attendu répondra aux desiderata de la société congolaise qui attend à bras ouvert le vote de cette loi dite « de la dote ».
Theo Liko
2 Commentaires
Insightful piece
Excellent write-up