Jour pour jour, depuis la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales en République Démocratique du Congo par la Commission Électorale Indépendante (CENI), le pays de Kimbangu, Lumumba, Kasavubu et E. Tshisekedi est en train d’assister à une pièce théâtrale hors du commun. 

Pourquoi vouloir une chose et son contraire ?

Le jour suivant la publication des résultats de la présidentielle de 2023 par la Centrale électorale, tous les candidats aux élections législatives nationales, provinciales et municipales réunis comme un seul homme étaient d’accord et confirmaient que, les élections se sont déroulées dans le calme sans tricherie bien que de l’autre côté de l’opposition, les candidats malheureux, la victoire de Félix Tshisekedi était une pilule amer à avaler.

Quelques jours après, nous avons assisté à la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales par la CENI. C’est ici que tout a commencé. L’homme au pouvoir a perdu tout son sens simplement parce que sa part n’a pas été réservée dans le partage du gâteau.

Et pourtant, il chantait partout que c’était sans négociation ni corruption et que c’est dans le délai constitutionnel que les élections législatives congolaises de 2023 ont eu lieu le 20 décembre dernier en République Démocratique du Congo (RDC), en même temps que l’élection présidentielle et les élections provinciales et municipales, afin de renouveler des 500 élus de l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement de la République Démocratique du Congo. Pourquoi des agitations et contestations ?

À quel parti politique de l’Union Sacrée profite les législatives nationales de 2023 ?

Depuis la publication des résultats à 1h du matin du dimanche dernier jusqu’à ce jour, les tentions ne cessent d’augmenter au sein des partis politiques membres de l’Union Sacrée. Actuellement, nous assistons à une aventure qui est loin d’être finie entre l’UDPS/Tshisekedi, le MLC de Jean-Pierre Bemba et tant d’autres partis qui accusent la famille politique du Président de la République de vouloir s’accaparer ces élections.

Chose grave, les querelles émanent de la famille politique du pouvoir en place, l’Union Sacrée actuellement dirigée par Félix Tshisekedi, Chef de l’État congolais nouvellement réélu pour son second mandat. 

Si l’opposition nous a habitué a contester, cette foi la donne a plutôt changé et tourne vers ceux qui sont aux affaires de s’opposer de leur propre pouvoir.

À ce niveau, avec ce genre contestation qui se multiplie jour et nuit, il y’a lieu et place de comprendre que, les résultats des élections du 20 décembre 2023 ne reflètent pas la vérité des urnes.

Faut-il faire descendre Dieu sur la terre pour expliquer aux congolaises et congolais que, le pouvoir se négocie au Congo et que la méritocratie n’a pas sa place dans le pays de Lumumba ?

Quittons le sentiment et le djalelisme derrière les politiques. Les partis politiques membres de l’USN font la honte et ils décrédibilisent d’avantage le processus électoral passé. En effet, ils ont fait preuve de l’immaturité politique et laissent comprendre que la RDC est encore loin d’organiser des élections transparentes, crédibles dont les résultats sont fiables et vérifiables avec cette classe politique.

Et dans tout ça, c’est la population qui va subir des actes irresponsables posés par des gens à qui la nation pouvait compter sur eux pour le bon fonctionnement des institutions.

Dans une nation dite démocratique dont ses dirigeants sont responsables et qui respectent les textes (lois), les résultats des élections devraient être un moment mémorable par le peuple qui a exprimé son vœu et qui a rempli son devoir civique celui de voter ces dirigeants qu’il espère voir travailler dans la logique pour amener le pays au développement. 

Malheureusement, ce peuple a toujours été surpris de voir au sommet de l’État des gens qui se font nommés en lieu et place d’être élus.

Jonathan Bafumvwa/Journaliste et responsable du CHANGEMENT7.NET