
Alors que la République Démocratique du Congo traverse l’une des plus graves crises sécuritaires de son histoire, l’annonce d’un possible tête-à-tête entre le président Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu continue de susciter des réactions à travers le pays. Parmi les voix qui se sont élevées pour saluer cette initiative, celle de Richard Ali, vice-président de l’Union des Écrivains Congolais et directeur de la Bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, retentit avec une force symbolique.
Dans une publication émotive et vibrante postée sur son compte Facebook, l’écrivain et homme de culture n’a pas caché son admiration :
« De deux mains, je salue et j’applaudis cette sportivité du PR qui, sans détours, accepte de recevoir le Pr Fayulu afin de sauver la Patrie, car il est vrai, l’heure est très grave. »
Pour Richard Ali, cette ouverture du chef de l’État est bien plus qu’un geste politique : c’est un acte patriotique majeur, un sursaut de lucidité dans un contexte où, selon lui, « l’heure n’est plus à la distraction ». Il appelle à la fin des querelles intestines qui, à ses yeux, ne font que jouer « le jeu de l’ennemi qui tient coûte que coûte à balkaniser ce pays ».
L’écrivain lance un vibrant appel à l’unité nationale :
« Filles et fils de la Patrie, il est temps de s’unir, de se surpasser pour sauver ce pays nôtre ! L’heure est à l’unisson, l’heure est à la bravoure, l’heure est à la mobilisation générale. C’est ensemble qu’on vaincra. »
Dans cette déclaration empreinte d’émotion et de lucidité, Richard Ali incarne la voix d’une intelligentsia congolaise qui refuse de rester spectatrice face à la menace qui pèse sur l’intégrité du territoire national. Il rappelle, à juste titre, que dans les moments critiques, les grandes nations se sauvent par la cohésion, la bravoure et la parole partagée.
Un message fort, qui résonne comme un écho d’espoir dans un pays en quête de réconciliation et de renaissance.
JSuana