L’homme politique et président du Mouvement des Congolais Nationalistes (M.C.N) Jonathan Kalumba, s’est exprimé jeudi 04 décembre à Kinshasa au cours d’un dialogue de la jeunesse congolaise organisée par la structure « Tous pour le Congo » autour des questions liées au changement ou pas de la constitution en République Démocratique du Congo.

Auteur d’un discours qui renvoie la jeunesse à décider sur son sort, le président du M.C.N, Jonathan Kalumba appelle toute la classe politique congolaise (opposition et majorité), société civile et mouvements religieux de se mettre autour d’une table pour décider sur la question du changement total ou pas de la constitution.

Membre de la plateforme « Tous pour le Congo », une structure réunissant la jeunesse congolaise pour réfléchir sur la question du changement de constitution, Jonathan Kalumba a laissé entendre que, leurs aînés dans la politique ont totalement échoué dans la gestion du pays et, il est temps pour la nouvelle génération de prendre son destin à main, pour n’est pas regrettée dans l’avenir.

Selon lui, prendre son destin à main, c’est faire un choix judicieux pendant le dialogue entre les congolais qu’il envisage dans les jours à venir.

Dans son combat, Jonathan Kalumba ne défend que les intérêts de la nouvelle génération des jeunes qui sont appelé à diriger le Congo de demain.

Il a rappelé que, la question du changement de constitution a été abordée lors d’une conférence de presse que son mouvement avait organisé il y a quelques jours passés, à Kinshasa.

« Nous avions eu à faire récemment une conférence de presse et nous avions évoqué cette question. Nous avions appelé le président de la République à nous convier un dialogue global et inclusif qui permettra à ce que toutes les parties prenantes de la classe politique congolaise puissent s’exprimées sur cette question. Vous savez, la question de la constitution en ce moment est une question brûlante, si elle n’est pas bien gérée aujourd’hui, elle peut amené à l’implosion de notre pays alors que nous sommes une génération qui ne se veut pas être responsable de la balkanisation et qu’elle ne veut pas porter ce fardeau de la balkanisation du Congo ».

« J’ai encore martelé dessus en appelant le président de la République, le garant de la nation à nous convier dans un cadre républicain qui nous permettra de discuter tout en dépassionnant le débat en évoquant des questions qui seront existentielles avec beaucoup de pertinence pour que notre pays ne puisse pas tomber dans le piège de la balkanisation », a-t-il ajouté devant les professionnels des médias.

Notons que, toutes propositions données par la jeunesse au cours de ce dialogue, serviront d’une feuille de route qui sera présentée au président congolais, Félix Tshisekedi.

Jonathan Suana