Des voix s’élèvent pour parler du rôle prépondérant que doit jouer la femme au sein de l’industrie cinématographique en RD. Congo. La dernière en date est celle du cinéaste Guetty Lembe Binda.
Au micro de la rédaction de votre média. Elle ne s’est empêchée d’exhorter la gente féminine évoluant dans ce secteur, de toujours cultiver l’espoir.
Et ce, en dépit de toutes formes de marginalisation venant de ceux de sexe opposé ou de ses pairs .
C’était à l’Institut français de Kinshasa, mardi 13 juillet 2022, au sortir de la conférence de presse devant lancer officiellement les activités de la 6ieme édition du Festival du cinéma au féminin, cinef 2022.
Il ne faut jamais abandonner ses rêves; l’espoir est le commencement de toutes choses. C’est sous cette casquette de Léopold sedar Senghor que la cinéaste guettie Lembe a choisie de convier la femme oeuvrant dans l’industrie du 7ième art en république démocratique du Congo, de toujours raviver le feu de l’espoir en elle et ne jamais faire volte-face malgré les méandres du métier .
« J’appelle aux cinéastes féminines, femmes. de ne jamais perdre espoir peu importe les ponts qu’elles peuvent rencontrés dans ce métier face aux hommes comme face à d’autres femmes. également, de toujours persévérer et de croire d’abord en elles mêmes et cela fera à ce qu’elles aillent beaucoup plus de l’avant. » a-t-elle dit.
La dame à multiples casquettes est aussi montée au créneau contre les barrières et tout autres formes des discriminations socio professionnelles que d’autres femmes nourrissent du fait des conceptions empiriques d’elles même :
» …. Et de ne ne surtout pas se disqualifier, s’auto-victimiser ou se mettre de coté en ayant pour prétexte que ça je ne peux pas faire parce-que je suis une femme, c’est un métier des hommes seulement.
Cette mauvaise manière de percevoir les choses a gâcher beaucoup des talents. » a-t-elle révéler.
En toile de fond, Guettie Lembe a invitée la femme œuvrant dans le secteur cinématographique en RD Congo de se lever au dessus de la mêlée. Question pour elle de ne pas percevoir la maternité comme cimetière de talent. » Je donnerai ici mon exemple personnel. Quand j’ai eu mon premier fils j’étais persuadée que c’était la mort, que c’est fini avec tout ce qui va avec les changements quand on parlait de la femme et tout. après la maternité, plusieurs femmes cinéastes se laissent croire qu’elles ne sont plus belles, capable de se présenter sur scène, tenir la perche ou le caméra. Comme si le fait de passer par la maternité aurait changer quelque-chose en elle. Ce qui est archi faux. Je profite d’ailleurs de cette opportunité pour appeler certaines femmes de pouvoir se lancer aux techniques et ce sera une très bonne chose.
Puisqu’en tant que genre, on a plus des femmes actrices que techniciennes. » a-t-elle conclue.
Guetty lembe Binda est une actrice et productrice congolaise qui a fait ses preuves dans l’univers cinématographique congolaise depuis des lustres.
» L’on ne peut-être gazelle et ignorer la foret.dit-on.
Cette dame de fer a été judicieusement approchée par l’équipe organisatrice du Cinef.
Et ce, pour donner de son expertise à la fois comme jury et présélectionneure des femmes qui vont participer à ce festival essentiellement axé sur la promotion de la femme dans l’industrie de cinéma en RD Congo.
Youricia
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Insightful piece
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