Jour pour jour, depuis le début de l’année, la République Démocratique du Congo a enregistré plus de 30.000 cas et 990 décès dont la majorité de cas (70%) concernent les enfants de moins de 5 ans.
La RDC est ainsi l’épicentre du mpox, concentrant 90% des contaminations mondiales.
Lancée samedi 5 Octobre, la vaccination pour tenter de stopper la propagation du Mpox en RDC a commencé au Nord-Kivu, précisément dans la ville de Goma.
Que retenir de ce Vaccin ?
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le vaccin est fabriqué par le laboratoire danois « Bavarian Nordic« , est homologué uniquement pour un usage chez les adultes et il y a aussi des tests qui sont menés pour une possible administration aux moins de 17ans.
Elle confirme que, le vaccin a commencé à Goma et jusqu’à présent aucune précision n’a été donnée quant au début de cette vaccination à Kinshasa la capitale.
À en croire la source, ce n’est pas encore une vaccination de masse. À ce stade, la vaccination ne cible que les personnes à risques.
Entre autres, les soignants, les professionnels du sexe, les homosexuels, les travailleurs humanitaires et autres.
Pour que l’immunité soit effective, ils doivent recevoir deux doses sachant qu’il n’y a que 265.000 doses pour près de 100 millions d’habitants.
D’après les informations qui sont à notre disposition, la RDC serait en discussion avec le Japon pour un éventuel approvisionnement de près de trois millions de doses d’un autre vaccin qui peut-être utilisé chez les enfants.
Et d’ajouter : « 4.500 tests PCR de diagnostic précoce seront donnés à la RDC. Ces PCR permettront de détecter la souche du virus avec les écouvillons à partir de lésions cutanées ».
Rappelons par ailleurs que la contamination du Mpox, anciennement appelé « Variole du singe », se fait par contact avec les personnes ou animaux infectés, ou par objets contaminés.
Yanne Mbiyavanga