Dimanche 11 mars dernier, sous la conduite du Professeur Patrick Onoya, une délégation des étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) accompagnée de quelques autorités de cet alma mater et l’autorité coutumière du territoire de Songololo ont répondu présent à la visite d’inspiration guidée dans le village Buila pour la récolte du premier épis du maïs provenant d’un hectare de maïs semé par les étudiants de la faculté des sciences économiques de cette même Université dans le cadre du projet « un hectare pour un étudiant ».
De la théorie à la pratique, une dizaine des étudiants venus de Kinshasa se sont rassemblé autour des hectares labourés à Songololo pour palpé du doigt à phase pratique dudit projet. Sur un espace de 5 hectares labourés, il y a déjà deux hectares de champs de maïs et un hectare et demie de manioc implantés.
Pour la même occasion, le lobbyiste et stratège en investissement Patrick Onoya Ntambwe a procédé à la remise d’un kit d’outils agricoles important pour labourer la terre.
Après cette étape, nous avons assisté à la bénédiction de ce premier épis du maïs par Mr Prospère Ndebo, chef coutumier du territoire de Songololo.
« La revanche du sol sur sous-sol à travers le projet « un hectare pour un étudiant » est une réalité », a expliqué l’initiateur du projet, le lobbyiste et stratège en investissement Patrick Onoya.
Sur ce, on sent une réelle volonté collective des étudiants, des autorités académiques et des participants d’apprendre et de participer vivement à ce projet.
« Nous sommes dans le territoire de Songololo dans le village Buila bien accompagné du chef coutumier. Ici, il était question de faire la phase pilote c’est-à-dire nous faisons des essais pour voir le rendement avant de pouvoir développer. Nous sommes entrain de préparer la phase B de plantation mais nous tenons à souligner que, préalablement vous vous rappellerez que nous avons parlé du manioc mais ici, vous voyez que nous mettons l’accent sur le maïs c’est simplement parce que si vous suivez l’actualité, vous avez certainement appris qu’il y a une sécheresse prolongée et anormale liée au réchauffement climatique dans l’Afrique australe », a renchéri Patrick Onoya.
Et d’ajouter : « Les prévisions de production de maïs sont perturbées ceci dit : la République Démocratique du Congo doit s’attendre à une crise de maïs d’ici 6 à 9 mois et il est donc important que le nouveau gouvernement qui va être mis en place puisse mettre en place des stratégie pour prévenir la carence de maïs qui est l’alimentation fondamentale particulièrement dans le centre de la RDC ».
Il y a lieu de remarquer ici la volonté qu’a les étudiants pour porter ci-haut ce grand projet pour le développement du secteur agricole en République Démocratique du Congo.
Un appel de soutien est donc lancé au gouvernement tout en rappelant que, le principe de la revanche du sol sur sous-sol à travers le projet « un hectare pour un étudiant » est une réalité et particulièrement à l’Université de Kinshasa et dans sa phase pilote dans la faculté des sciences économiques et de gestion.
Après cette activité, 50 hectares de terre seront également déplantés dans les jours à venir car le projet a déjà recensé plus de 1000 candidatures.
JSuana