Par Jonathan Suana

Dans une époque où les discours creux inondent la sphère politique, Fifi Masuka, gouverneure de la province du Lualaba, s’impose par l’efficacité de son action, loin des projecteurs mais proche du peuple. En matérialisant la vision du président Félix Tshisekedi sur le terrain, elle donne au mot leadership une saveur concrète : celle des routes construites, des écoles rénovées, des hôpitaux réhabilités, et d’une gouvernance de proximité.

On dit souvent : Parmi les mauvais, un bon ne manque pas. Même dans une salle de classe, le premier finit toujours par se faire remarquer. Dans ce gouvernement décentralisé où tout le monde ne brille pas, Fifi Masuka se distingue, et ce, avec audace et humilité.

Le mandat de Félix Tshisekedi nous rappelle que le changement ne vient pas des beaux discours, mais d’une volonté politique sincère, portée par des personnes qui placent le patriotisme au-dessus des privilèges. Et dans cette logique, la gouverneure du Lualaba fait figure d’exemple. Elle livre une performance là où certains hommes échouent, non pas par défaut de compétence, mais par absence de courage.

Alors, faut-il encore douter des capacités féminines à gérer la chose publique ? Certainement pas.

Quand on regarde le travail abattu par Fifi Masuka, Judith Tuluka à la Primature, ou encore Thérèse KAYIKWAMBA WAGNER aux Affaires étrangères, il devient clair que l’avenir de la RDC passe aussi par l’audace féminine. Ces femmes ne sont pas des exceptions, elles sont la preuve vivante que le mérite n’a pas de genre, et que la République doit continuer à faire confiance aux compétences, où qu’elles se trouvent.

S’il existait une expression plus forte que félicitations, bravo, courage ou excellent, je l’emploierais sans hésitation pour saluer ces piliers féminins du progrès congolais.

Jonathan Suana
Éditeur et journaliste politique