Après l’explosion d’une grenade survenue à Bukavu à la suite d’un meeting organisé par Corneille Nangaa et ses troupes, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias ainsi que porte-parole du gouvernement, a vivement réagi, dénonçant un climat de terreur et d’horreur absolue imposé aux populations de l’Est de la RDC.

Dans un message fort, il a condamné une stratégie qu’il qualifie de “bourreau qui crie à la victime”, pointant du doigt une mise en scène cynique visant à semer la peur et à détourner les responsabilités :

« Obliger une population à se lever de bonne heure pour aller assister de force à un meeting sous haute surveillance de l’armée rwandaise. Déclencher une explosion après le départ des pantins, tirer sur la même population puis chercher le coupable ailleurs est une autre forme de PoisonRwandais. »

Une violence quotidienne à Goma et Bukavu

Selon Patrick Muyaya, cette explosion s’inscrit dans un schéma plus large de violence et de manipulation orchestrée par les ennemis de la RDC, notamment à Goma et Bukavu, où les populations vivent sous la menace constante des agressions, des massacres et des actes de terreur.

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda et ses alliés d’attiser l’insécurité à l’Est afin de légitimer leurs ambitions expansionnistes sur le territoire congolais. L’explosion de Bukavu s’ajoute ainsi à une série de violences visant à déstabiliser la région et à intimider la population.

Un appel à la vigilance et à la résistance

Dans ce contexte, le porte-parole du gouvernement appelle les Congolais à ne pas tomber dans le piège de la manipulation et de la désinformation. Il réaffirme l’engagement des autorités à protéger l’intégrité territoriale de la RDC et à combattre toutes les formes d’agression.

Alors que l’Est du pays reste en proie à l’insécurité, la population attend désormais des actions fortes pour mettre fin à cette terreur imposée et garantir la paix et la stabilité tant attendues.

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