
Orateur de la conférence-débat organisée par la délégation facultaire de la faculté des sciences politiques de l’Université de Kinshasa, le samedi 24 juin 2023, le Professeur et chercheur Patrick Onoya a échangé avec les étudiants de cet Alma mater autour de » la création d’une nouvelle classe politique congolaise basée sur l’existence d’un contrat social « .
Au cours de cet échange axé sur la création de la nouvelle classe politique congolaise, le professeur Patrick Onoya suggère au gouvernement la révision de la loi 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques au Congo pour forcer les opérateurs politiques à pouvoir aller de l’avant.
» Nous avons constaté que pour forcer les opérateurs politiques à pouvoir aller de l’avant, nous avons suggéré au vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur la révision de la loi 04/002 du 15 mars 2004 pourtant organisation et fonctionnement des partis politiques « , a suggéré Patrick Onoya.
En effet, Patrick Onoya laisse entendre que cette démarche a pour objectif pousser les partis politiques à leurs épanouissement à travers le pays. Ensuite, il fait savoir que cette démarche prévoit aussi mettre en place une brigade pour vérifier si réellement les partis jouent leur rôle d’épanouissement de leurs membres.
‹‹ Il est important que les citoyens puissent être de plus en plus exigeants envers les acteurs politiques, pour les obliger à pouvoir faire une offre politique de bonne facture avec bien évidemment des exigences qui passeraient par l’existence d’un contrat social entre dirigeants et dirigés qui créerait ce devoir de rédevabilité ››, a-t-il conclu.
Et de conclure : » les étudiants ont été amenés à la conclusion selon laquelle chaque peuple a les dirigeants qu’il méritent. Ils ont de bonnes raisons de se plaindre de la classe politique congolaise en général (majorité, opposition et société civile mais aussi, ils doivent se rendre compte qu’il est important qu’ils puissent être de plus en plus exigeants envers les acteurs politiques pour les obligés à pouvoir augmenter le niveau de prestation politique et cette augmentation pourrait passer passer par l’existence d’un contrat social entre dirigeant et dirigé qui créerait ce devoir de redevabilite « .
Signalons que c’était important d’informer les étudiants sur l’évolution de classe politique congolaise à quelques mois des élections qui se faufilent à l’horizon parce que l’avenir et la gestion du pays de demain est entre leurs mains.
Jonathan Bafumvwa
2 Commentaires
Insightful piece
Excellent write-up