Plusieurs patients et autres malades congolais qui fréquentent au fil des jours quelques cliniques nord coréennes implantées à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo sont peinés par des difficultés de langues rencontrées devant le corps soignant affecté dans ces formations médicales pendant les consultations médicales et autres entretiens.

Cette déplorable situation est la résultante d’une enquête menée par nos journalistes dans quelques cliniques nord coréennes fonctionnant dans la capitale congolaise pour se rendre compte du fonctionnement réel de ces structures médicales fonctionnant au pays après avoir enregistré les plaintes de ceux-ci.

« Nous éprouvons d’énormes difficultés lorsque nous venons dans cette clinique pour avoir des soins était donné que le médecin qui doit nous consulter ne parle ni le français, ni l’anglais encore moins une de nos langues officielles  » ont reconnu quelques patients rencontrés dans diverses cliniques.

Pour ces derniers, cette déplorable situation ne leur permet pas de s’assurer si réellement leurs plaintes sont réellement prises en compte par le médecin qui leur consulte, ce qui met en doute les soins qui leur sont administrés et qui risquerait de compromettre à leur santé.

« S’ils ne fournissent pas des efforts pour maîtriser le français, l’anglais ou l’une des langues nationales congolaises quelle sera la suite de notre traitement et comment pourrons-nous continuer à leur faire confiance ? Et s’ils nous donnent des traitements inadéquat à nos maladies ? » se sont-ils interrogés.

Certains patients trouvés dans une autre clinique ont fait savoir que d’autres médecins nord coréennes utilisent leur produits traditionnels dont des breuvages contenus dans des bouteilles d’eau déjà utilisées et sont sans mentions de maison de production, pas de marque ou nom du produit sur l’emballage et surtoit l’absence de la date d’expiration qui leur met en doute sur l’état du médicament.

« On nous donne des breuvages contenus dans des bouteilles d’eau déjà utilisées sans mention au dessus, ni du fabricant, pas de date d’expiration, pas de composition ainsi que des doses précises sur le flacon. Alors étant malade, je suis obligé de prendre cela pourvu que je sois seulement guéri sans connaître les conséquencespositives ou négatives qui en découleront » à reconnu un autre patient venu pour le traitement de la gastrite.

Hormis ces aléas, le nombre réduit du personnel soignant, les conditions hygiéniques, la conservation des produits et machines ne semblent pas répondre favorablement et totalement aux normes médicales requises.

« Les médicaments qu’ils m’ont donné ne sont pas conservés dans des frigos ou congélateurs, même pas dans une pharmacie mais plutôt sur la table et dans des conditions qu’ils connaissent eux-mêmes. Nous ne pouvons pas expliquer car nous n’avons pas vu des pharmacies ou des réfrigérateurs de conservation. Ceci nous inquiète et nous ne pouvons qu’accepter ela à cause de notre état de vulnérabilité  » ont déploré les patients d’une clinique située dans la commune de Barumbu.

Face à cette situation, ces patients ne se sont pas expliqués comment les détenteurs de ces cliniques peuvent les implanter depuis des lustres sans fournir un simple effort pour maîtriser l’une des langues parlées en RDC.

Hormis ces difficultés, l’achat une fiche, les examens et la consultation sont fixés en dollars américains et non en francs congolais tandis que chaque séance est fixée à 10 dollars US par jour et ce pendant 30 jours.

« Le prix d’une fiche, les examens et la consultation sont fixés en dollars américains et non en francs congolais et chaque séance est fixée à 10 dollars US par jour et ce pendant 30 jours. Alors commentbles pauvres qui n’ont pas d’argent peuvent-ils se faire soigner?« , se sont-ils interrogés.

Ces malades en ont appelé à l’implication de l’autorité publique compétente en la matière en vuende la prise que des mesures adéquates qui s’imposent dans le domaine de la santé pour des raisons évidentes.

Plus de 5 cliniques appartenant aux sujets nord coréens Sony implantées à travers la.ville de Kinshasa et se sont spécialisées dans la médecine et la pharmacopée traditionnelle de ce pays, a-t-on observé.

Rédaction