La récente édition spéciale du mois de juillet en cours du Magazine africain » AFRI-MAG « , place l’opposant sénégalais Ousmane Sanko au numéro un de l’opposition républicaine africaine pour son combat contre les occidentaux.
Candidat à la présidentielle de 2019 sous la bannière de la coalition « SONKO Président » et arrive troisième à cette élection avec 15 % des voix derrière Idrissa Seck et le président sortant Macky Sall.
Il est accusé en février 2021 de viols et menaces de mort avec une arme par Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté qu’il fréquente, ce qu’il dénonce comme une « tentative de liquidation politique » menée par le camp présidentiel.
Son arrestation provoque de violents affrontements entre ses soutiens et la police lors d’importantes manifestations.
Dans le cadre de sa campagne, Sonko critique la relation actuelle entre le Sénégal et la France et souhaite une relation dans laquelle le Sénégal aurait son indépendance économique.
Sonko exprime aussi son panafricanisme.
Le 10 mai 2023, Ousmane Sonko réitère sa volonté d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024.
Le 26 mai 2023, peu après la réquisition de 10 ans de prison contre lui dans le procès intenté par Adji Sarr, Sonko lance une « caravane de la liberté ».
La caravane part de Ziguinchor, ville dont Sonko est maire, et prévoit de se rendre à Dakar.
L’objectif annoncé de cette caravane est de dénoncer l’instrumentalisation de la justice par le régime de Macky Sall.
Sonko est arrêté à Velingara le 28 mai et amené à Dakar.
Selon le ministre de l’Intérieur, il ne s’agit pas d’une arrestation mais d’un « encadrement jusqu’à son domicile ». Le gouvernement invoque le manque d’autorisations et le risque de troubles à l’ordre public pour disperser le convoi.
La caravane obtient un large soutien populaire sur son parcours mais plusieurs heurts opposent les sympathisants de Sonko aux forces gouvernementales. Une personne est tuée par balle.
CELCOM DYPRO
3 Commentaires
Excellent write-up
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great article