Lors d’une conférence vibrante et inspirante animée ce week-end à Kinshasa, le professeur Patrick Onoya a captivé son auditoire composé d’étudiants de Tshuapa en abordant un sujet crucial intitulé : « Bâtir une nation innovante et prospère. »

Prenant la parole, le professeur Onoya invite à repenser une approche. Il souligne que l’innovation ne se limite pas à la technologie, mais englobe également notre façon de penser, d’agir et d’interagir en tant que société.

« Dans un contexte d’innovation, il est essentiel d’observer notre environnement. Cela inclut non seulement notre environnement immédiat, comme la famille, mais aussi l’État. Tout ce que nous pouvons apporter dépend de la situation nationale, qui influence directement notre vie et notre avenir », a déclaré le professeur Patrick Onoya.

Le professeur examine les enjeux contemporains, notamment le « duel entre la RDC et le Rwanda. » Il insiste sur le fait que, pour bâtir une nation prospère, nous ne pouvons ignorer l’actualité qui nous entoure.

Pour approfondir cette discussion, il évoque la participation citoyenne, affirmant : « Si la jeunesse consciente ne fait rien, rien ne se fera. » a-t-il souligné l’importance de l’engagement des jeunes dans la transformation de notre société.

Patrick Onoya insiste sur le fait que chaque jour doit être un pas en avant : « Aujourd’hui doit être meilleur qu’hier et demain encore meilleur qu’aujourd’hui. » il précise que ce changement nécessite l’engagement d’acteurs déterminés, en particulier des jeunes étudiants.

En outre, Il invite les jeunes à se poser des questions essentielles : « Qu’est-ce que je fais pour qu’hier soit différent d’aujourd’hui ? » et « Qu’est-ce que je fais pour que demain soit différent d’aujourd’hui ? » Ces interrogations suscitent une réflexion sur place de la jeunesse dans ce pays .

Il aborde le thème de l’innovation en économie, en mentionnant Robert Chapenteur et sa théorie sur le développement par étapes. Il ajoute un sixième type d’innovation : « l’innovation organisationnelle, » qui concerne la structuration de nos actions et ressources.

Il souligne que si la province de la Tshuapa n’évolue pas, il est crucial d’analyser nos habitudes, qui forment nos systèmes de pensée. « Le paradigme peut nous élever ou nous freiner ; il est essentiel pour bâtir une nation innovante et prospère. »

Le professeur rappelle que le développement est avant tout culturel et doit être accepté par la société. Il évoque l’importance d’encourager l’agriculture, souvent négligée dans les discussions politiques.

« Il ne faut pas ignorer l’actualité des accords entre la RDC et le Rwanda, qui sont une condition préalable pour des avancées économiques avec les États-Unis. Le professeur décrit le cadre du Programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion Sociale (PDDRS) et son lien avec la résolution 2277 des Nations Unies » a-t-il lâché

Par ailleurs , il insiste sur l’importance de changer notre paradigme : « La jeunesse étudiante doit analyser ses habitudes quotidiennes pour innover et proposer de nouvelles solutions. » a-t-il conclu

Crispin Mutelembe