
Un nouveau scandale éclabousse la diplomatie congolaise. À l’Ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) au Burundi, un détournement présumé de 5 millions de dollars destinés aux réfugiés suscite de vives inquiétudes.
Au cœur de l’affaire, Jean-Félix Mweze Tchibuzi, loyal collaborateur, serait présenté aujourd’hui comme le bouc émissaire d’un système opaque. Selon des sources proches du dossier, il aurait été piégé puis transféré à Kinshasa, où il se trouverait désormais entre les mains de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).
L’ambassadeur congolais au Burundi, Willy Mabika, est serait accusé par plusieurs témoins d’avoir transformé la représentation diplomatique en cartel d’influence et de trafics illicites, en toute impunité, sous couvert de sa proximité familiale avec le président Félix Tshisekedi.
La même source affirme que des fonds auraient été blanchis entre Kinshasa, Bujumbura, l’Afrique du Sud et Dubaï, tandis que des soupçons de trafic de faux minerais et d’utilisation abusive de véhicules diplomatiques pèsent lourdement sur l’ambassadeur.
Comble du scandale : la femme de ce dernier aurait été interpellée avec plus d’un million de dollars en liquide.
Pendant que les réfugiés restent privés d’aide, Kinshasa garde le silence, laissant prospérer l’idée d’une mafia d’État au sein même de la diplomatie congolaise.
La vérité étouffée, un innocent sacrifié : la justice est aujourd’hui appelée à briser l’omerta.
