En RDC, tensions croissantes entre le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, et les magistrats regroupés au sein du Syndicat autonome des magistrats du Congo (Synamac). Ces magistrats ne supportent plus les déclarations publiques du ministre, qu’ils accusent de populisme et d’intimidation.

Le Synamac dénonce ce qu’il considère comme une tendance du ministre de la Justice à faire porter aux magistrats la responsabilité exclusive des dysfonctionnements de l’administration de la justice.

De son côté, le ministre ne compte pas rester passif face à ces critiques et insiste sur les réformes courageuses qui doivent toucher aussi les corps des magistrats car personne n’est au-dessus de la loi.

Sur ce, l’acteur politique congolais Kevin Bolamba ayant suivi avec attention les décisions du Ministre d’État allant dans une initiative visant à renforcer la transparence et la lutte contre la corruption en RDC, déclare haut et fort que ceux qui s’opposent à ces déclarations manifestent d’une manière officielle le refus des réformes nécessaires tant attendu par des milliers des congolais pour le redressement de l’appareil judiciaire que le ministre de la justice veut apporter.

Pour Kevin Bolamba, le Président Félix Tshisekedi ne manque jamais une occasion de dénoncer la justice de son pays, qu’il décrit comme « malade ». À l’en croire, Constant Mutamba se positionne comme le médecin chargé de la guérir.

Il met en garde toute personne qui tente de déstabiliser ou saboter des bonnes actions posées par le ministre Constant Mutamba.

Notons que, pour guérir définitivement la maladie qui ronge la justice de son pays, le Minetat Constant Mutamba a mis en place une commission nationale mixte chargée d’enquêter sur les pratiques mafieuses et les dérives judiciaires, en recueillant les témoignages et dénonciations liés aux affaires judiciaires et pénitentiaires au Congo.

Rédaction