L’issue d’une activité d’envergure a toujours nécessitée que l’on rende compte. 

La 9ième édition du Festival international du cinéma de Kinshasa n’a cependant ménagé aucun effort, pour déroger à cette tradition.

Tshopper Kabambi, Promoteur et initiateur de ce festival a choisit, lundi 18 Juillet 2022, le micro de Jean-Marc Mantwaki.

Et ce, à la fois pour étayer sur cette grande fête du cinéma à Kinshasa et de proposer à l’État congolais d’appliquer une politique culturelle nette afin de pouvoir assurer un rendez-vous du donner et du recevoir de facto.

À l’instar d’une pyramide inversée, Tshopper Kabambi a commencé par révéler la dimension holistique liée à la création des éditions du festival international du cinéma de Kinshasa en général et celle qui a vécu du 2 au 9 Juillet 2022 en particulier. Avant de donner le bilan de cette 9ieme édition.

 » Avant tout,il faut dire que le cinéma c’est plus qu’une passion pour moi. C’est devenu un mode de vie, tout une vie pour moi maintenant. Et c’est important de pouvoir partager cette passion avec les autres , surtout les jeunes et adultes qui veulent se lancer dans ce secteur. » C’est toujours important. Raison pour laquelle, il y’a 9 années pratiquement, nous avions créer le festival international du cinéma de Kinshasa. Concrètement, c’est pour partager ces moments que nous vivons avec la population.  » a-t-il déclaré au micro de Jeannot Mantwaki.

Et la cerise sur le gâteau : » Il faut dire que la 9ième édition du Festival international du cinéma de Kinshasa a vraiment été un grand succès. C’était important pour nous de pouvoir tenir jusque là ».

Pour Tshopper Kabambi, c’est aussi l’esprit d’équipe dont les membres du FICKIN ont toujours fait preuve qui est la partie cachée de l’iceberg.  » On est vraiment très solide. si vous remarquez même dans la vie de chaque jours. soit dans n’importe-quel business. si on lâche l’affaire et qu’on se laisse aller par les conditions de la vie. Ça sera très compliquer. Le secret c’est l’équipe. Ce n’est pas pour rien qu’on nous appelle des fourmis. des fourmis parce qu’on travaille ensemble, on se sert les coudes pour aller en avant. on tient vraiment le coup ». A-t-il dit .

L’initiateur du FICKIN est d’avis que si l’État congolais s’organisait de son côté et organisait le secteur culturel, les cinéastes vivraient de leurs oeuvres et l’État gagnerait aussi beaucoup.

On l’entendait répéter incessamment :  » Politique culturelle nette, Never give up, avec ou sans…vers l’industrialisation du cinéma congolais. 

9ième édition du FICKIN, « Tout est bien qui finit bien_

Au prochain numéro ! »

Le Padre