L’insécurité atteint un seuil critique dans plusieurs quartiers de la commune de la Nsele, notamment à Nkama, Munziami et Mwaluke, dans la zone de Singa Inga. Des habitants vivent la peur au ventre, victimes de vols, agressions et menaces quotidiennes. Face à cette situation alarmante, le notable de la Tshangu, Philippe Mantanzi, s’est rendu sur place ce dimanche 9 novembre 2025 pour plaider en faveur d’un renforcement urgent des mesures sécuritaires.
Dans les rues de Nkama, Munziami et Mwaluke, les cris d’angoisse se mêlent au silence d’une population abandonnée à son sort. Les témoignages des victimes décrivent un climat de peur et de détresse.
Alerté par cette montée inquiétante de la criminalité, Philippe Mantanzi, coordonnateur national de l’ASBL Les Amis de Doudou Fwamba, a effectué une descente dans la zone pour écouter les doléances de ses concitoyens.
« La population de Fatshi Béton vit des moments très difficiles parce que l’insécurité bat son plein. Nous demandons aux autorités, notamment le bourgmestre de la Nsele, le gouverneur de la ville et le commandant de la police de Kinshasa, de nous trouver une solution rapide », a-t-il déclaré, le visage grave.
À l’approche des fêtes de fin d’année, le notable s’inquiète d’une éventuelle aggravation de la situation.
« Nous avons besoin d’un Sous-CIAT bien équipé et d’un nombre important de policiers. Le chef de l’État doit écouter les pleurs de la population. Cela devient insupportable », a-t-il insisté.
Se présentant comme le porte-voix de la Tshangu, Mantanzi a lancé un appel vibrant aux autorités politico-administratives et sécuritaires :
« Nous tirons la sonnette d’alarme afin que les autorités nous viennent en aide avant qu’il ne soit trop tard. »
La population, elle, garde un mince espoir : celui de voir ses cris enfin entendus.
« Nous comptons sur nos autorités pour une solution rapide », a conclu Mantanzi.
Après la Nsele, le notable a poursuivi sa tournée dans la commune de Masina, quartier 2, où la population a évoqué d’autres problèmes criants : le manque d’eau, le déficit en électricité et l’insécurité persistante.
JSuana