Au cours d’une visite d’inspection effectuée du samedi 09 au dimanche 10 septembre 2023 dans le territoire de Songololo, l’initiateur principal et porteur du projet « un hectare pour un étudiant », Patrick T. Onoya a bénéficié de 100.000 hectares des terres entre les mains des autorités de cette entité, précisément dans le village « Buila ».

Selon l’homme aux actes concrètes Patrick Onoya, ce grand voyage avait comme objectif principal, sceller un partenariat avec le Chef coutumier du territoire de Songololo mais aussi, faire l’inspection de ces 100.000 hectares de terres qui seront exploités dans un futur proche.

Aussitôt arrivé à Songololo, Patrick Onoya et toute la délégation du club des entrepreneurs de la faculté des sciences économiques de l’UNIKIN ont été accueilli par le Chef coutumier Prospère Ndebo Akanda ainsi que toutes les autorités de cette partie du pays, afin recevoir ce projet qui dans sa phase pilote est lancé à travers ledit club dirigé par le doyen Barthélemy Kalambay.

En effet, Patrick Onoya a aussi salué la présence de l’Administrateur du territoire de Songololo, Mr Evariste Kazadi pour avoir béni ce projet qui cadre avec sa vision du développement de son territoire dans le secteur agricole.

Par ailleurs, il invite tous les étudiants congolais de pouvoir s’approprier de ce concept « un hectare pour un étudiant« .

« Nous invitons tous les étudiants de pouvoir s’approprier le concept (le projet) qui passe à sa phase pratique. Aujourd’hui, nous avons plus de 100.000 hectares des terres de quoi servir 100.000 étudiants à s’approprier de l’agriculture « , a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : »L’agriculture c’est le secteur par excellence qui va faire de congolais des millionnaires et nous, nous avons compris cette vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi avec l’Université de Kinshasa en commençant par la faculté des sciences économiques(…) ».

Après cette étape, viendra la phase pilote de la culture de 10 hectares pilotes partant avec les étudiants membres du club des entrepreneurs de la faculté des sciences économiques.

Rappelons que, cette initiative est née d’une frustration des étudiants sur la crise du maïs au Katanga et au Kasaï, par ce qu’ils ont voulu intervenir à cette crise en tant que intellectuel, ceux qui a porté la naissance du projet  »un hectare pour un étudiant ».

Soulignons que le développement de l’agriculture ne peut se faire sans un développement de la recherche agronomique.

Jonathan Bafumvwa