Alternative Laïque Engagée pour la Refondation Totale de l’État (ALERTE-RDC), a organisé ce jeudi, un séminaire de réflexion pour sortir la République Démocratique du Congo de l’impasse socio-politique, et sécuritaire à Kinshasa, dans la Commune de la Gombe sous la thématique principale : « La société civile face à l’impasse socio-politique en RDC ».
Ce séminaire a connu la participation des plusieurs acteurs de la société civile. Une occasion qui a permis à chaque intervenant à tour de rôle, de sensibiliser la jeunesse sur son rôle pour le développement de la nation.
Ayant bien été sensibilisée, la jeunesse de la société civile a louée l’initiative en remerciant les organisateurs d’avoir penser à elle.
Comme intervenant dans ce séminaire d’échange patriotique, Jonas Tshiombela, acteur majeur de la société civile et coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (Nscc), a fait voir qu’il était important pour lui d’accompagner ses collègues d’Alerte-RDC dans cette démarche et de partager avec eux sa petite modeste expérience sur la question du rôle de la jeunesse et la société civile sur des questions de la nation.
Avec un exposé qui était axé sur plusieurs aspects, Jonas Tshiombela a aussi évoqué les contextes de la République démocratique du Congo en déclarant que, le contexte politique est presque volatil, le contexte sécuritaire est au rouge, sur le plan social : le panier de la ménagère est devenu sachet troué de la ménagère avant d’appeler la jeunesse à bien cibler ses priorités, ses engagements pour voir comment elle peut contribuer au développement de la nation et à trouver des solutions aux problèmes qui secouent la RDC en cette période où tout semble être compliqué.
Pour lui, le changement ou la révision de la constitution paraît n’est pas être la priorité du peuple congolais. « La priorité c’est d’abord le salaire du fonctionnaire, la sécurité et autres. Nous n’avons pas dit que la constitution n’est pas révisable mais le moment où on pose le problème paraît suspect », a-t-il expliqué.
De son côté, Dieudonné Mushagalusa, coordonnateur du panel des experts et membre influent de la société civile a tout d’abord commencé par féliciter l’organisateur qui est Alerte-RDC et, il a expliqué le rôle de la jeunesse de la société civile en ce moment de crise au Congo.
« Il faut d’abord féliciter les organisateurs (Alerte-RDC) tel que c’est stipuler dans ce terme là pour alerter sur un certain nombre des choses. Nous avons effectivement parlé du rôle de la jeunesse de la société civile dans l’état de la nation et nous avons démontré que la société civile n’est pas un anti pouvoir mais contrepoids. La jeunesse a un rôle important à jouer non pas seulement en terme de consolider, en terme d’être le pilier de la nation dans la défense des intérêts de la jeunesse mais aussi et surtout à pouvoir aider les dirigeants pour améliorer les conditions de vie de la population par la non violence dans le respect des autorités légalement établies conformément à la constitution. On peut faire des marches, des sit-in ou un certain nombre des luttes basé sur la non violence active qu’il faut mener mais également, nous avons démontré que la jeunesse a l’obligation de participer à la consolidation de l’état en se faisant recruter dans la police, dans l’armée à participer dans le fonctionnement de la fonction publique et tous les secteurs possibles qui peuvent consolider la nation », a-t-il expliqué.
Quant à Jeff Pambi, coordonnateur national d’Alerte-RDC, « les travaux de ce séminaire organisé en ce jour ne concernent pas la constitution mais comme il est écrit, « tout pouvoir vient du peuple » et il se trouve qu’en RDC le peuple a perdu son pouvoir qui lui a été volé par ceux qui l’avaient chargé de l’assumer à sa place, il est donc temps que le peuple reprenne la main (son pouvoir) et qu’il le redonne peut-être d’une certaine manière à d’autres ».
Avec un ton levé, Jeff Pambi déclare que les politiciens congolais (opposition-pouvoir), ont berné la population parce qu’ils n’ont rien que le débat qui concerne leur maintien au pouvoir et dans tout ça, il n’y a pas l’intérêt du peuple congolais. En tant que société civile, Alerte-RDC a pensé ramener le débat du peuple sur ses préoccupations principales qui sont : sa sécurité, l’intégrité de son espace territorial, son social : avoir des l’eau, l’électricité, envoyer son enfant à l’école, bien se déplacer et consorts.
Notons que, la question sur la révision ou le changement de la constitution n’est pas la priorité du peuple congolais, a expliqué tous les intervenants. Par ailleurs, ils prêchent tous en le bien-être de la population.
Rédaction