Encore une journée de troubles à l’institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) ce jeudi 8 juin 2023. Les étudiants de ce célèbre Institut Supérieur de la capitale se sont affrontés de nouveau avec la police à jet des pierres et gaz lacrymogènes.

Le mode de payement des frais liés à l’enrôlement des étudiants pour la mi-session serait la principale cause de ces échauffourées qui rappellent les années troubles de cette institution dont la réputation est souvent entachée par le mode de revendication très musclé de ses étudiants.

Ressortissant de cette maison de savoir, l’ingénieur Moïse Muchiga Bitakuya donne sa position.

 » La revendication est de droit si et seulement si elle s’est fait dans le respect de la loi « , a-t-il expliqué.

En effet, le PDG de l’entreprise ODT et cadre de l’AFDC du professeur Modeste Bahati Lukwebo, Moïse Muchiga se pose des questions ci-après :

 » Faut-il seulement vandaliser vos propres laboratoires d’apprentissage, détruire vos propres infrastructures et des biens de pauvres innocents pour faire entendre votre voix « ?, s’est-il interrogé.

Et d’ajouter :  » Vous vous êtes déjà posé la question de savoir ce que sont devenus aujourd’hui la plupart de vos aînés qui s’illustraient dans ses pratiques  » ?.

Outre, cet ancien de l’ISTA condamne avec la dernière énergie cette mauvaise pratique qui ne fait pas avancer le système éducatif congolais et lance un appel de cessez-le-feu entre les étudiants et les agents de la police nationale congolaise.

Par ailleurs, ce licencié de cet Alma mater en appel à un dialogue entre l’équipe dirigeante de cette institution et la coordination estudiantine afin de trouver la solution à ce problème.

Jonathan Bafumvwa